La conscience de la menace représentée par une propagation du Coronavirus à Madagascar est maintenant installée. Le fait de le rappeler régulièrement permet de secouer la torpeur dans laquelle la population se trouve. Il est nécessaire de ne pas se relâcher et de rester vigilant. Les autorités sanitaires ont repris l’initiative et agissent à bon escient. Les équipes sont présentes dans les endroits à risque. Elles prennent même parfois les devants. La vaccination est un instrument nécessaire pour ce faire. La campagne mise en place doit s’accélérer et l’incitation à le faire est une nécessité. Les centaines de milliers de doses disponibles sont là pour cela dans le monde entier. Néanmoins, les vaccinodromes ne sont pas aussi fréquentés qu’auparavant. Il est temps de faire preuve de persuasion pour convaincre la population de venir se prémunir contre le virus.
Accentuer la prise de conscience des citoyens
La pandémie est en train de resurgir dans le monde entier. Le nombre des cas de contamination repart à la hausse. Les autorités sanitaires sont en alerte. Des mesures strictes sont prises. Certains pays ont institué un reconfinement partiel malgré le fait que leur taux de couverture vaccinale soit très élevé. Ce contexte mondial doit nous inciter à ne pas baisser les bras. A Madagascar, l’incitation à la vaccination n’a pas été aussi élevée qu’il était nécessaire ces derniers temps. Le taux de fréquentation des vaccinodromes a nettement baissé. La campagne d’information n’a pas été aussi vigoureuse qu’avant. C’est pourtant un des moyens les plus utiles pour protéger les Malgaches. La politique à mettre en place doit couvrir un large spectre de mesures. Le fait d’être vacciné ne dispense pas du port du masque, du respect de la distanciation sociale et des gestes-barrière. Sans reprendre les mesures coercitives qui avaient été appliquées durant la crise sanitaire. Il est peut-être nécessaire de hausser le ton. Il y a un minimum de précautions à prendre. Les Malgaches ont retrouvé un rythme de vie normal, mais il leur faut préserver cette liberté retrouvée en restant constamment sur leur garde.
Patrice RABE
