Le sermon du pasteur Zaka Andriamampianina a été dans l’ensemble bien reçu par l’opinion. Les remarques qu’il a faites ont, certes, été mal reçues par ceux à qui elles étaient destinées mais elles ont permis d’amoindrir la pression qui aurait pu se transformer en une colère difficilement maîtrisable sur les citoyens. Pour l’instant, le pouvoir n’a pas réagi de manière officielle et si il ne le fait pas, c’est une attitude réfléchie dont tout le monde lui saura gré. Accepter des critiques justifiées et répondre aux attentes d’une population mortifiée est la réponse la plus judicieuse qui soit.
Accepter les critiques pour remonter la pente
Les réactions des citoyens, qu’ils soient chrétiens pratiquants ou non, après avoir écouté la teneur des propos du pasteur Zaka Andriamampianina, ont été plutôt positives. Ces derniers ont dans leur grande majorité ressenti un sentiment de soulagement car c’était l’expression de sentiments refoulés depuis un certain temps et mérite d’être exprimés. Ces propos ont été d’autant mieux accueillis que les termes étaient bien pesés et qu’ils reflétaient une réalité ne pouvant être contestée. Ils ne diffèrent pas tellement de ce qui a été dit par d’autres dirigeants religieux, dénonçant la situation actuelle mais ne provoquant pas autant de remous. Ceux qui ont été choqués ont dénoncé la teneur politique du message qui n’était pas appropriée durant un culte. Mais cela a permis d’atténuer une frustration qui oppresse une population en prise avec de nombreuses difficultés dans sa vie quotidienne. C’est maintenant au tour des hommes politiques qu’ils soient dans l’opposition ou au pouvoir de réagir de la manière la plus sensée qu’il soit. Tout ce qui a été dit ne peut être nié et il leur est nécessaire de garder la tête froide. C’est l’occasion de dépasser les rivalités entre clans pour redresser une situation critique. Le pays a besoin d’une véritable synergie pour lui permettre de remonter la pente.
Patrice RABE
Une synergie ? N’est-elle pas apportée par ces sermons de diversion, de division, de méchanceté,voire de haine???
C’est tout le paradoxe de la société d’ici telle qu’elle est ; on veut une chose et on préconise son contraire ; et après, on s’ étonne qu’on s ‘est planté. Et arrive l’habileté à se défausser en voulant faire croire que toute mémoire est labile.
En guise de critiques, celles-ci sont les bienvenues à condition que celles-ci ne soient pas balancées par toutes personnes issues des cuisses de jupiter. Omniscient.
Tompon’ny fahendrena ???
Dis donc quelle synergie d’être entre les cuisses de RAINILAINGA pour le prendre avec » fahendrena » les sous après ? Que le paradoxe et l’omniscience de tes délires obsessionnels sont à jeter dans les chiottes » manarapenitra » ! La vérité blesse à mort hein …