La Banque mondiale vient d’accorder un prêt d’un montant de 53 millions USD, soit l’équivalent de plus de 166,9 milliards en Ariary pour la mise en œuvre d’un projet CASEF (Croissance Agricole et Sécurisation Foncière). « L’objectif consiste à améliorer la sécurisation foncière et l’accès au marché des ménages agricoles ciblés en milieu rural. Les populations rurales pourront ainsi en tirer profit grâce à la mise en place de nouveaux services complémentaires et par l’injection de nouveaux revenus », a expliqué le ministre des Finances et du Budget, Gervais Rakotoarimanana, lors de la signature de cet accord de prêt la semaine dernière avec le Country Manager de la Banque mondiale.
Chaînes de valeurs. En fait, la sécurisation foncière constitue une garantie au développement des activités des ménages ruraux. A travers ce projet, « les ménages bénéficiaires seront appuyés aussi tout au long des chaînes de valeurs de leurs filières allant de la production, en passant par la transformation des produits agricoles jusqu’à leur commercialisation par leur mise en relation directe avec les opérateurs », a-t-il poursuivi. Mais ce n’est pas tout ! A part les producteurs, les opérateurs pourront également bénéficier d’un appui d’une manière directe ou indirecte du projet. Il s’agit, entre autres, de la sécurisation foncière pour les investisseurs désirant effectuer des exploitations à grande échelle.
SOLIDIS. Par ailleurs, les producteurs seront formés et soutenus afin qu’ils puissent accéder facilement au crédit. Le projet CASEF va ainsi travailler en étroite collaboration avec la SOLIDIS Garantie dans le dessein de mettre en place une garantie spéciale pour l’agriculture, un secteur considéré à risque pour les institutions financières. Il y aura également une mise en relation directe des producteurs avec le marché extérieur pour qu’ils puissent ensuite devenir des exportateurs directs de leurs produits, a-t-on conclu.
Navalona R.