Il a heurté une dame de 70 ans qui, avec la violence du choc, a péri sur le champ. Cet accident mortel s’est produit le 23 octobre dernier à Ivandry. Le chauffeur ou plutôt le chauffard a eu le culot de fuir sa responsabilité. Au lieu de prêter secours à la dame gisant dans son sang, il a préféré appuyer sur le champignon pour s’éclipser du lieu. Fort heureusement, il y avait des témoins oculaires sur l’accident. Ces derniers ont été formels que le véhicule est un taxi-be de la ligne 150 et de code couleur marron. Une enquête a été aussitôt ouverte par la brigade des accidents de la police à Tsaralalàna. Les détails émanant des témoins ont facilité l’identification du présumé auteur de l’acte. Après une vérification des registres et pointages, la police est formelle sur Ratojoniaina Jean Claude comme responsable de l’accident mortel assorti d’un délit de fuite. Le jeune homme de 25 ans habite à Ambohitrarahaba, mais depuis une semaine déjà notamment après l’accident, il est introuvable. Un avis de recherche a été lancé par la police et le document a été émis en large diffusion. La photo de Ratojoniana Jean est maintenant postée dans tous les commissariats et postes avancés de la police. Tous ceux qui pourront contribuer à son arrestation peuvent contacter la brigade des accidents sur le numéro 034 05 517 24. On a maintenant compris que les auteurs des accidents qui ont fait des délits de fuite méritent un tel traitement. Tellement ce genre de pratique devient monnaie courante, surtout dans la capitale. Face à la faiblesse des infrastructures telle que l’inexistence des caméras de surveillance et de radars en matière de circulation routière, il y a des gens qui pensent que la fuite est la meilleure issue après avoir fait un accident. Ce qui ne pourrait qu’aggraver les choses, surtout en matière pénale. Tanà est parmi les rares capitales où la circulation n’est pas gérée ou contrôlée par la technologie. Et même pour la course à la mairie, aucun des candidats à la mairie ne présentent même pas des projets qui vont dans ce sens. Faisant ainsi que les rues de la capitale demeurent un terrain de jeu facile pour les malfrats, les chauffards et autres irresponsables…
D.R