
De plus en plus de malgaches sont atteints d’accident vasculaire cérébral. Le niveau élevé de stress au quotidien vécu par ceux-ci est avancé comme l’une des causes.
L’accident vasculaire cérébral constitue depuis des années l’une des causes de la mortalité chez les Malgaches. Des cas de plus en plus fréquents sont observés et l’âge ne semble plus constituer un facteur déterminant. Si les cas sont observés aussi bien dans les centres hospitaliers que dans la société en général, l’on ne serait pas en mesure d’avoir des statistiques exactes et précises sur le nombre de patients atteints d’AVC ou Accident vasculaire cérébrale chaque année au niveau national. Ce qui pourrait être attribuée à la faible culture statistique à Madagascar. Dont le redressement constitue encore un énorme défi. Quoi qu’il en soit, les faits attestent du fait que l’AVC constitue actuellement un problème de santé publique à Madagascar. Essayant d’avoir des statistiques auprès d’un centre hospitalier de la capitale à l’heure où nous mettons ces informations sur colonnes, on nous a fait savoir la “nécessité de déposer une demande écrite, signée et cachetée afin de justifier la divulgation de données qualifiées de confidentielles”. Sur le plan mondial, les statistiques attestent qu’une personne sur quatre est atteint d’AVC pour les tranches d’âges de moins de soixante-cinq ans (65) contre une personne sur dix pour les tranches d’âges de moins de quarante-cinq ans (45). Soit, 12 000 cas d’AVC annuels.
AMIT Antanimena a organisé une séance de sensibilisation et d’information sur l’AVC auprès du personnel de Midi Madagasikara hier. “L’initiative visait à mieux préparer les gens sur l’importance d’avoir les informations relatives à l’AVC. Ce, afin de mieux les préparer et de leur permettre d’adopter les bons gestes en cas de symptômes”, a fait savoir le docteur Mirana Rasamison, médecin chef auprès de l’AMIT ou Association Médicale Inter Entreprise Antanimena. Ont donc été abordé les symptômes, les causes et les conséquences des Accidents vasculaires cérébrales. L’initiative menée par l’AMIT Antanimena a également d’autres activités comme des séances de diagnostic de diabète ou encore des prises de tension artérielle. Profitant de l’occasion et voulant confirmer la portée de la situation, le Dr Mirana Rasamison a fait savoir que “5773 consultations sur les 223 638 enregistrées par l’AMIT Antananarivo durant l’année 2018 correspondaient à des problèmes de tension artérielle”. Si une personne sur cinq meurt dans le mois qui suit l’accident vasculaire cérébral, une prise en charge rapide est à recommander pour réduire le maximum de séquelles.
José Belalahy