L’accalmie observée durant les périodes de confinement était trompeuse. A peine le retour à la normale annoncé par le président de la République, les accidents de la circulation refont la Une des actualités quotidiennes. De nombreuses victimes innocentes payent de leur vie l’imprudence de certains automobilistes: excès de vitesse et problèmes mécaniques sont souvent cités comme étant à l’origine de ces accidents. La réfection ou la construction de nouvelles routes et autres rocades, censée fluidifier la circulation a aussi son lot de revers. Certains chauffards considèrent celles-ci comme des pistes de rallye mais, à l’arrivée, cela se solde parfois par des dégâts matériels ou corporels. La route a encore fait des dégâts, lit-on souvent dans les articles de presse, mais ce serait moins la route que le comportement irresponsable de certains automobilistes suicidaires. Devenu presque un fléau national, les regards se tournent vers le pouvoir public qui a un mandat pour accentuer toutes actions tendant à réduire ces accidents, en renforçant les contrôles à tous les niveaux voire même en apportant un lifting à l’actuel code de la route.
Narindra Rakotobe