
Signé le 29 octobre dernier, l’accord-cadre entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le ministère de l’Environnement et du développement durable entame sa phase de mise en œuvre. L’atelier de définition des besoins et priorités en matière de recherche scientifique en constitue la parfaite manifestation. Ayant comme objectif global de « renforcer la coordination des besoins et priorités en matière de recherche scientifique au sein du ministère de l’Environnement et du développement durable », l’évènement consistait à « identifier les priorités du ministère en matière de recherche scientifique en se basant sur ces besoins, de tracer les pistes d’orientation des collaborations et des stratégies en considérant le volet scientifique dans les approches. L’atelier visait également à établir un plan d’action pour la mise en œuvre sur le long terme de l’accord-cadre Mesupres-MEDD». Ainsi, les priorités et besoins en question étaient transmis à l’équipe de chercheurs du ministère en charge de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique afin de « leur permettre d’ajuster et d’orienter leurs activités ».
Place. Face aux problématiques environnementales actuelles et l’urgence de mieux gérer les ressources naturelles du pays, mais aussi face aux enjeux représentés par leur exploitation, leur valorisation, leur utilisation et leur conservation, la recherche scientifique constitue « une des approches indispensables pour accompagner les décideurs dans l’élaboration des politiques et des stratégies ». Ainsi, l’accord-cadre entre le Mesupres et le MEDD entend « favoriser l’établissement des collaborations entre le monde des techniciens et des stratégies avec le monde de la recherche scientifique ». Ce, afin de « valoriser les résultats, orienter les recherches, encourager les approches intégratives et capitaliser les acquis ».
José Belalahy