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mercredi, juillet 9, 2025
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Accueil de réfugiés syriens : Ulrich Andriantiana met les points sur les « i »

Rolly Mercia était parmi ceux qui avaient réclamé la dépénalisation des délits de presse.

Interviewé par une station radio, le Directeur de Cabinet du Ministère des Affaires Etrangères, Ulrich Andriantiana a réitéré hier que « pour le moment, l’Etat n’a signé aucun accord avec qui que ce soit pour l’accueil de réfugiés syriens ». Et de reconnaître toutefois l’existence de l’appel à manifestation d’intérêt lancé par l’UNHCR. Ce qui aurait pu être mal interprété, estime-t-il. Une manière pour ce diplomate de formation d’essayer de comprendre le pourquoi du comment de l’article paru dans nos colonnes. Contrairement à l’ancien journaliste redevenu ministre qui a vite fait de déclarer « Midi Madagasikara coupable d’une infraction pénalement répréhensible ». L’ancien ministre et actuel DirCab du MAE de mettre les points sur les « i » en faisant savoir que « jusqu’ici, le Ministère des Affaires Etrangères n’a donné aucune autorisation à une quelconque association ou ONG intéressée par ledit appel à manifestation d’intérêt ».

Lanceur d’alerte. Force est de constater que cette histoire « trouble » plus le pouvoir que l’opinion dont on connaît au moins la position par rapport au projet que l’UNHCR voudrait financer et implanter à Madagascar. Le conditionnel est encore de rigueur quand bien même d’aucuns se seraient empressés de le conjuguer au présent en organisant des déplacements du côté d’Ambohimangakely où les élus locaux ont déclaré qu’il n’y a rien. Reconnaissant ainsi qu’il n’y a pas eu de troubles. Contrairement à un quotidien proche du régime qui s’érige en tribunal en faisant un réquisitoire « écrit » contre notre journal qui s’est posé, qu’on le veuille ou non, en lanceur d’alerte face au projet avant qu’il ne soit en chantier et concrétisé.

Acharnement. En tout cas, bon nombre d’observateurs se posent des questions sur cet acharnement médiatique contre notre journal par certains confrères que nous continuons de considérer comme tels même s’il nous qualifie de « mercenaires politiques ». C’est l’hôpital qui se moque de la charité lorsqu’on connaît le parcours des uns et des autres. Pour ne rappeler que notre ancien collègue et néanmoins ami, Rolly Mercia qui avait farouchement milité pour la dépénalisation des délits de presse – si délit il y a – du temps où il n’était plus dans le gouvernement, mais qui brandit aujourd’hui le contraire une fois redevenu ministre. Il est loin le temps où il était venu à Antanimora et à Anosy pour manifester avec les journalistes de tout bord, son soutien à Jean Luc Rahaga et Didier Ramanoelina. Il faisait partie de ceux qui avaient dénoncé véhément toute velléité du pouvoir en place de museler et/ou d’intimider la presse.

Davis R

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