La gendarmerie nationale est de nouveau devant une réalité qui ternit son image.
Des accusations criminelles ont été déposées contre deux gendarmes de Soamiakatra Antsirabe II et deux civils qui auraient participé à une attaque à main armée. La victime était un ancien maire dans la commune rurale Ambohimiarivo dans la région Vakinankaratra. Des bandits armés ont fait irruption dans le domicile du maire et ont dérobé des objets de valeur et de l’argent. À ce moment-là, des individus auraient identifié les bandits et après cet acte de banditisme, des informations indiquant une participation des forces de l’ordre dans l’attaque à main armée circulent. Une plainte a été déposée concernant cette affaire.
Le procureur de la République a ordonné l’ouverture d’une enquête mixte avec la gendarmerie et la police nationale. La gendarmerie nationale a fait preuve de prudence dans cette affaire. « Une enquête est en cours pour mettre la lumière sur cette affaire, et « nous ne pouvons pas affirmer pour le moment que ces gendarmes sont impliqués dans cette attaque, de plus, il n’y a aucune preuve qui inculpe ces éléments de la gendarmerie », explique un officier de la gendarmerie, contactés sur les faits rapportés. D’autres sources concordantes ont affirmé l’existence de l’attaque, et affirment que des éléments des forces de l’ordre ont participé à cet acte de banditisme, de près ou de loin. Seuls les résultats de l’investigation pourraient fournir des précisions sur cette affaire.
« Ces gendarmes ont droit à la présomption d’innocence et disposent de moyens pour le faire respecter », poursuivit l’officier de gendarmerie. La présomption d’innocence est appliquée pendant le procès, mais également avant. En matière pénale, la présomption d’innocence est un principe selon lequel, toute personne poursuivie est considérée comme innocente des faits qui lui sont reprochés tant qu’elle n’a pas été déclarée coupable par la juridiction compétente. Affaire à suivre.
Yv Sam