Le parti d’Andry Rajoelina a payé la totalité des droits d’inscription des enfants des EPP Ambatobe et Tsarahonenana.
Malgré les intimidations, le parti « Miaraka Amin’i Prezida Andry Rajoelina » (MAPAR) poursuit les actions sociales au profit des populations défavorisées de la Ville des Mille. Hier, ce fut au tour des élèves du cinquième Arrondissement d’en bénéficier. En effet, après les Ecoles Primaires Publiques (EPP) d’Antetezana Afovoany et de Manakambahiny, les parlementaires MAPAR, dirigés cette fois-ci par le député du 5e, Naivo Raholdina se sont rendus dans les quartiers d’Ambatobe et de Tsarahonenana. L’objectif étant d’alléger les charges des parents d’élèves, notamment en cette période de rentrée scolaire. A l’EPP Ambatobe, l’on a recensé 343 élèves bénéficiaires issus de 150 familles. Le parti de l’ancien président de la Transition, Andry Rajoelina a payé la totalité de leurs droits d’inscription, à raison de 25 000 Ariary par enfant. Une somme de 3 750 000 Ariary a été versée à cet établissement. Pour ce qui est de l’Ecole Primaire Publique de Tsarahonenana, le MAPAR a également payé la totalité des droits d’inscription des 555 élèves de l’établissement, en versant une somme de 8 400 000 Ariary, soit 24 000 Ariary par enfant. A noter que les 898 élèves inscrits au niveau de ces deux écoles publiques ont tous bénéficié d’un kit scolaire complet, une paire de chaussures et du savon. Pour leur part, les enseignants ont reçu chacun une enveloppe.
Intimidations. En tout cas, les députés MAPAR envisagent de poursuivre les actions sociales au profit des plus vulnérables. Mis à part une visite dans les autres arrondissements de la capitale, une descente dans les régions figure également au programme. Et ce, bien que depuis le début de cette campagne, les responsables des écoles publiques qui ont reçu les parlementaires MAPAR sont victimes d’intimidations et/ou de menaces de limogeage. Bon nombre d’observateurs se demandent également si la note prise cette semaine par la Circonscription scolaire d’Antananarivo, interdisant l’accès aux écoles publiques à toute personne extérieure aux établissements scolaires est liée à cette campagne. Les membres de la presse qui couvrent ces évènements sont particulièrement visés par cette décision qui tombe pile au moment où les politiciens proches d’Andry Rajoelina décident de lancer une offensive de charme au niveau des parents d’élèves. En outre, selon nos sources, les associations et les partis politiques qui envisagent d’effectuer des actions sociales au niveau des EPP sont également contraints de réclamer une autorisation émanant de la CISCO. L’on se demande alors si les responsables au sein du Ministère de l’Education nationale ne sont pas conscients du fait que les parents d’élèves ont besoin d’un coup de pouce pour financer la scolarisation de leurs enfants. En tout cas, les députés MAPAR se sont engagés à poursuivre leurs actions malgré les « intimidations ».
Davis R