
“La Grande Île ne dispose pas de budget spécialement dédié à l’adaptation et à la résilience aux effets du changement climatique”. Ce sont là les propos avancés lors de l’open space organisé à Antaninarenina hier. L’évènement a permis de connaître “l’incapacité pour le Pays de mettre en place un fond spécial pour faire face aux effets des changements climatiques”. Comme l’a fait savoir une responsable auprès du Bureau National de Coordination du Changement Climatique Red Plus Plus (BNCCC Red++) : “l’Etat n’attribue pas vraiment un budget sur le changement climatique”. La responsable de renchérir que “le pays s’appui essentiellement sur le fond climatique tel que le fond vert sur le climat, le fond d’adaptation pour les pays moins avancés ou encore le fond spécifique au changement climatique”. Avant d’expliquer que “Madagascar peut accéder à ces fonds grâce (à cause c’est selon) au fait que le pays est vulnérable aux effets du changement climatique. Mais surtout parce que le pays est pauvre”. Il conviendrait toutefois de préciser que l’octroi desdits fonds est tributaire du contexte géopolitique mondiale d’un côté, mais également de la capacité de négociation des dirigeants du pays. Disponibles, les fonds climatiques devraient faciliter l’adaptation et la résilience aux effets du changement climatique. Encore faudrait-il que les décideurs politiques sachent prioriser les priorités. Et orienter leurs actions et activités afin d’atténuer les dégâts causés par le phénomène de changement climatique. Entre temps, le pays et le monde entier assistent à une hausse considérable de la température.
José Belalahy