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jeudi, juillet 3, 2025
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Adduction d’eau potable : 600 points d’eau en 20 ans

« Le droit à une eau potable propre et de qualité et à des installations sanitaires est un droit de l'Homme, indispensable à la pleine jouissance du droit à la vie », selon la déclaration de l’ONU.
« Le droit à une eau potable propre et de qualité et à des installations sanitaires est un droit de l’Homme, indispensable à la pleine jouissance du droit à la vie », selon la déclaration de l’ONU.

Une personne a besoin de 20 litres d’eau par jour au minimum pour subvenir à ses besoins quotidiens. Toutefois, dans plusieurs zones de la Grande Ile, la population doit parcourir plusieurs kilomètres pour avoir accès à une source d’eau potable.

Le taux actuel de l’accès à l’eau potable est de 43% à Madagascar. L’éloignement des points d’eau constitue un problème majeur dans l’approvisionnement en eau potable des populations dans les zones rurales. Cet éloignement pousse les habitants à utiliser les eaux plus proches de qualité douteuse. Cette pratique affecte leur santé en favorisant diverses maladies comme la diarrhée, le choléra, … Pour répondre aux besoins de la population de Tsiroanomandidy, surtout dans les endroits les plus reculés, l’ONG Fami a construit près de 600 points d’eau potable, durant ses 20 années d’existence. Selon le président fondateur de l’ONG le Père Julien Gadenas : « Nous aidons de nombreuses familles pour qu’elles aient accès à l’eau potable. Mettre en place un accès durable à l’eau potable constitue un important facteur d’amélioration des conditions de vie et de santé de la population locale. Et surtout, ceci permet aux enfants d’aller à l’école ». Tous les ans depuis sa création, l’ONG reçoit un financement de près de 500.000 euros pour réaliser ses projets axés sur le « développement de l’homme et de tout homme ».

Maternité. Outre l’assainissement et l’adduction d’eau, l’ONG Fami intervient aussi dans le secteur de la santé. Parmi les projets en cours, il y a la construction de deux hôpitaux et d’une maternité. Cette dernière est déjà opérationnelle depuis quelque temps. « Dans les endroits éloignés, plusieurs femmes meurent durant l’accouchement parce qu’elles n’ont pas eu les soins nécessaires au bon moment », explique le responsable. Le manque d’infrastructures de santé dans cette région explique aussi l’augmentation de la mortalité infantile. L’ONG Fami intervient dans la lutte contre la malnutrition maternelle par le biais des divers projets à savoir Pausens et Pasni. Et toujours en matière de santé, tous les ans, près d’une vingtaine d’enfants rachitiques sont pris en charge au Centre Bon Remède de Tsiroanomandidy. Pendant deux ans, les chirurgies, les traitements, les matériels nécessaires, la rééducation ainsi que l’éducation de ces enfants sont à la charge de l’ONG Fami.

Nirina Rasoanaivo

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