Un transfert de gestion des aérodromes secondaires ouverts à la circulation aérienne publique a eu lieu hier au siège de l’Adema à Ivato.
Suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé par l’Adema (Aéroports de Madagascar), pour la gestion, l’exploitation et le développement des six aérodromes secondaires, des opérateurs privés ont répondu favorablement. Il s’agit d’Aéro Sud-Ouest, de l’Association Voromahery, de l’association FM3FM, et de l’entreprise Fanavotana. Ces six aérodromes sont notamment ceux de Morombe, Besalampy, Tambohorano, Manja, Belo sur Tsiribihina et Miandrivazo, qui sont répartis dans trois régions, à savoir Atsimo Andrefana, Melaky et Menabe. La cérémonie de transfert de gestion de ces six aérodromes secondaires a eu lieu hier, en présence du ministre de tutelle, Roland Ranjatoelina.
Contribution financière. Il faut savoir que les nouveaux gestionnaires de ces aérodromes se chargent d’assurer leur exploitation journalière ainsi que la qualité du service offert aux usagers. Ils assurent en même temps l’entretien, la réparation des infrastructures et des équipements tout en préservant le patrimoine de l’aéroport. La sécurisation foncière et la sûreté aéroportuaire ne sont pas en reste. Hormis cela, ces gestionnaires privés sont tenus de réaliser des projets de développement à court, moyen et long terme de l’aéroport suivant les offres proposées dans les dossiers de soumission. En revanche, Adema, pour sa part, accompagnera ces gestionnaires dans la réalisation de leurs missions en contribuant financièrement au fonctionnement et à la concrétisation des activités liées aux investissements, prévues dans la convention.
Contrat d’affermage ou de concession. Par ailleurs, conformément aux cahiers des charges relatifs au contrat de gestion signés par les deux parties, à savoir, l’Adema et le gestionnaire de chaque aérodrome, le modèle d’exploitation initial de ces infrastructures aéroportuaires pourrait évoluer en contrat d’affermage ou en contrat de concession. Et cela, au fur et à mesure du développement du trafic de l’aérodrome ou de la progression économique de la région. Ce qui permettra de contribuer à l’atteinte des objectifs fixés dans le Plan Émergence de Madagascar (PEM) suivant les engagements qui visent à disposer d’infrastructures modernes répondant aux normes internationales.
Navalona R.
