Innovation. La commune urbaine de Toamasina abrite le premier laboratoire, une solution technologique pour l’informatisation du système d’état-civil. Opérationnel depuis le 15 juin, il contribue à la mise en œuvre de la politique gouvernementale dans la réforme de l’état-civil et de l’identité. « C’est dans ce laboratoire que nous organisons les pré-tests. Le lancement officiel est prévu fin juin. La digitalisation des données d’état-civil permet de stocker les informations relatives aux naissances de façon sécurisée pour les préserver des incendies et des pertes », selon Volana Rakotonirina, le Directeur général du centre national d’état-civil auprès du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation. Le choix de la commune urbaine de Toamasina n’est pas fortuit puisque la présence de tous les acteurs clés (tribunal, hôpital) en un seul endroit facilite la coordination des actions. Le maire de cette commune, Nantenaina Rakotonirina, a toujours montré sa volonté d’apporter un nouveau souffle à la ville. Les procédures restent inchangées, mais l’on constate qu’il y a moins d’allées et de venues des parents pour l’enregistrement des naissances. Les données dans les hôpitaux sont transférées dans les communes via des tablettes dont les informations sont par la suite validées par le secrétaire d’état-civil. La mise à l’échelle nationale de ce projet se fera progressivement si avant la fin de cette année, il vise à atteindre pas moins de 30 communes.
Narindra Rakotobe
