L’Advance Cargo Declaration est une obligation internationale, avait déclaré Michel Equebest, Vice-Président d’ATPMS (voir notre édition d’hier). Une déclaration visiblement non fondée si l’on se réfère à un communiqué publié par l’Ambassade des Etats-Unis. « L’ambassade américaine publie cette note en réponse aux récentes déclarations inexactes concernant le système de déclaration préalable de cargaison (ACD) tel qu’exploité par ATPMS. Le système ACD prévu par l’ATPMS ne constitue pas une exigence pour les conteneurs de fret expédié aux États-Unis. Il n’y a aucune exigence prévue ni par les Garde-Côtes des Etats-Unis dans le cadre du programme international de sécurité des ports ni pour le code de l’ISPS (International Ship and Port Facility Security Code) pour un système ACD tel que la société ATPMS prévoit » lit-on notamment dans ce communiqué. L’ambassade des Etats-Unis va même plus loin en annonçant que « à la connaissance de l’ambassade, l’ACD prévu par l’ATPMS ne fournit aucun service requis en vertu des règlementations du gouvernement américain au sujet du fret maritime ou de la sécurité ». En tout cas, cette déclaration de l’ambassade des Etats-Unis ne fait que confirmer les critiques émises notamment par le secteur privé qui a toujours soutenu que l’ACD n’est pas un système utile pour le secteur aérien. Et l’ambassade des Etats-Unis n’est pas le seul partenaire à douter du sérieux de l’ACD. L’Union Européenne par exemple aurait déjà demandé à l’ATPMS d’expliquer quels sont les services ou projets proposés par cette société béninoise en contrepartie des redevances que les opérateurs paient.
R.Edmond.
