
5 minutes, enfin presque. C’est le temps passé par chaque passager à l’arrivée d’un vol international au contrôle de police qui se limite pourtant à la vérification du passeport. Ceux qui débarquent en dernier devront prendre leur mal en patience face aux longues queues provoquées par la lourdeur administrative. Ce qui n’est pas pour dissiper l’appréhension du touriste non résident, fatigué par plusieurs heures de vol, qui ne prend pas toujours avec philosophie le légendaire « moramora malagasy ». Surtout s’il risque de rater son correspondance pour une destination en province. Déjà qu’il est confronté à la barrière de la langue et à la méconnaissance des us et coutumes locaux. Sans parler des petites combines et manœuvres qui ne constituent pas une bonne carte de visite pour le pays. C’est la fameuse « première impression » qui est déterminante pour le développement du tourisme dont la …devise (au propre comme au figuré) est d’impacter positivement sur l’économie. Les passagers résidents sont logés à la même enseigne à l’arrivée à l’aéroport d’Ivato. Du contrôle de Police à la récupération des bagages, jusqu’au passage devant les douaniers où les fouilles des valises et sacs sont quasi-systématiques, même s’il n’y a « rien à déclarer ».
R. O