
Entre 2 500 et 10 000 dollars l’unité. Les tortues malgaches se négocient à prix d’or sur le marché international. A tel point que les trafiquants utilisent tous les moyens pour pouvoir en exporter illicitement. A l’instar de ce ressortissant chinois qui a trouvé une idée plutôt insolite pour sortir sept tortues du territoire malgache. Il a tout simplement dissimulé les espèces protégées en les scotchant sur son ventre, ses cuisses et ses jambes. Une tentative d’exportation illicite qui a échoué, grâce à la vigilance des douaniers qui ont multiplié ces dernières années, les coups de filet. A noter que le trafiquant chinois, en question était en partance pour Hong Kong sur un vol via Maurice.
Ce genre de trafic est réprimé par la loi 2005-018 de la CITES (Convention sur le commerce international de faunes et flores sauvages menacées d’extinction) qui stipule que ceux qui ont commis des infractions sont punis d’une peine d’emprisonnement de 6 mois à 2 ans et d’une amende de 10 millions à 50 millions d’Ariary. Pour le trafic des espèces classées dans l’annexe I de la CITES, les peines d’emprisonnement peuvent aller entre 2 à 10 ans avec une amende de 100 millions à 200 millions d’Ariary. Mais les législations en vigueur ne sont pas appliquées systématiquement pour un certain nombre de raisons. Raison pour laquelle, des organismes de protection des espèces protégées ont interpellé l’Etat, pour plus de sévérité en la matière.
R.Edmond