L’enquête n’a pas attendu longtemps pour les éléments de la police judiciaire (OPJ). Une série d’auditions a démarré dans les locaux de la section des recherches criminelles de la gendarmerie. Sur place, des OPJ issus des trois entités des forces de l’ordre ont diligenté les enquêtes. « Il y a nuance entre flagrant délit et délit flagrant. Pour l’OPJ, le premier est une procédure judiciaire tandis que le second décèle toutes les infractions commises durant le fait », a-t-on appris d’une source auprès de la commission mixte d’enquête. Certainement, c’est une manière pour elle d’expliquer que l’enquête est beaucoup plus centrée sur les infractions commises à partir du refus d’obtempérer aux forces de l’ordre de la députée concernée en passant par les agissements de ses pairs. En tout cas, notre source d’indiquer qu’il y avait plusieurs infractions. « L’OPJ a été dépéché sur place, à Namontana, pour des actions de prévention suivant des renseignements qui devaient être précisées », continue notre interlocuteur proche des enquêteurs. De sources concordantes, un groupe de personnes a envisagé de semer le chaos dans la capitale et l’opération a été surnommée « mardi noir ». Les membres de la commission mixte d’enquête auront à déterminer si la somme de 200 millions d’ariary découverte dans la malle arrière de la jolie voiture de la députée était destinée à cette action. En tout cas, l’OPJ admet qu’il y avait infraction. On attend la suite…
D.R