
La propriétaire n’en croit pas ses yeux car ses pierres industrielles se sont volatilisées. Et personne ne semble être au courant, notamment les responsables du service minier.
L’opérateur économique Raheliarisoa Blandine, spécialisée dans l’exploitation des pierres industrielles, n’en croit pas ses yeux lorsqu’elle a voulu récupérer ses 12 tonnes de cristal au service des mines, l’objet en question n’y était plus. Elle s’est adressée au directeur du ministère des Mines mais ce dernier lui a confié « de ne pas être au courant du tout ». « Il m’a demandé de m’adresser au ministre en personne. Et c’est ce que j’ai fait. Mais j’aurais dû d’abord passer au Secrétaire Général qui n’a pas hésité à me dire : «laisser tomber madame, vous n’allez pas affronter des gens hauts placés » ». Mais la Dame en question ne se laisse pas faire car elle a porté plainte auprès de la direction de la police judiciaire de la gendarmerie nationale.
Aucune trace. « J’ai envoyé mes employés sur place pour vérifier, même topo, ils n’ont vu aucune trace de cristalline. Interrogé, le gardien a déclaré que «ce sont des éléments de la police des mines qui ont pris possession du cristal. Et cela s’est passé à minuit» ». L’opérateur économique de se demander pourquoi à telle heure ? La dame, visiblement émue, de se poser des questions « je ne sais pas où sont mes pierres ? Est-ce qu’on va me les restituer ? » Pour sa part, Me Willy Razafinjatovo dit Olala de déclarer que « je lance un défi à quiconque pourrait donner des preuves que ces pierres industrielles appartiennent à l’Etat ». Et d’ajouter que « allez-y, portez des plaintes si nous avions de faux papiers. Des plaintes également pour le Secrétaire Général car c’est lui qui nous a donné les papiers ».
Quartz cristal. Faut-il rappeler que ce quartz cristal 5e choix dans l’exploitation minière du Fokontany Kelimahery, commune rurale Ambohitromby, district Fenoarivobe, région Analamanga, a été saisi à Analavory, il y a de cela trois semaines, pour être acheminé par la suite au service des mines à Ampandrianomby. La propriétaire de ce cristal accuse le chef de région Bongolava d’être à l’origine de cette affaire de pierres industrielles.
Dominique R.