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vendredi, mai 9, 2025
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Affaire 1,7 kilo de d’or à Ivato : Autorisation de poursuite contre le douanier impliqué

Une tentative de plus ratée grâce au flair des agents des douanes

Le ministère de l’Économie et des Finances   applique la tolérance zéro contre  les agissements illicites  de ses agents. Un douanier impliqué  dans un trafic d’or qui a eu lieu avant-hier à l’aéroport international d’Ivato sera d’ici peu traduit en justice. 

En effet, la ministre de  l’Économie et des Finances Rindra Hasimbelo a délivré, hier une autorisation de poursuite  contre l’agent douanier complice  dans une tentative d’exportation illicite de 1,780 kg d’or. 

Disposition légale 

Pour rappel, les agents des douanes et des impôts bénéficient d’une certaine immunité judiciaire  en ce sens qu’ils ne peuvent être poursuivis qu’après la levée de l’interdiction de poursuite. Plus précisément, l’article 35 alinéa 3 du code des douanes stipule que « les agents des douanes, s’ils agissent dans l’exercice de leurs fonctions ne peuvent faire l’objet d’enquête ou d’instruction que sur autorisation du ministre chargé des douanes…» Bref, c’est en application de  cette disposition  légale que le MEF a délivré cette autorisation de poursuite contre l’agent fautif en question. En fait, ce dernier  est un complice dans cette affaire qui a eu lieu avant-hier. En effet, les enquêtes ont permis de découvrir que c’est lui  qui avait caché au préalable dans la cuvette de toilettes  de la salle d’embarquement un lingot d’or pesant 1,780 kg qui a été par la suite récupéré par un passager à destination de Dubaï, via Addis-Abeba.

Sanctions positives 

 Une fois de plus, le professionnalisme des agents des douanes a permis de démonter cette tentative.  En entamant rapidement les procédures de poursuite, le département de tutelle des douanes démontrent  sa détermination à lutter efficacement contre les trafics, même ceux qui impliquent ses agents. Des sanctions négatives en somme pour les agents fautifs de la douane. Mais cette dernière sait aussi appliquer des sanctions positives comme c’était le  cas  lors de la remise de primes par le président de la République Andry Rajoelina, pour les 8 agents douaniers qui ont démantelé l’affaire des 67 kg d’or. Une incitation à mieux faire pour les douaniers.

R.Edmond

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5 Commentaires

  1. A quand le déplacement de Rajoelina de nouveau à IVATO pour les primes ?
    La décision d’offrir une prime de 97 millions d’ariary aux agents de la Douane ayant intercepté une tentative d’exportation d’or à l’aéroport suscite des questions. Cette mesure prise par les autorités, sous l’impulsion de Rajoelina divise l’opinion .Beaucoup estiment que ces douaniers n’ont fait que leur travail. Arrêter des exportations illégales fait partie de leurs missions quotidiennes. Pourquoi alors leur accorder une telle prime ? Cela revient à récompenser un policier qui arrête un voleur ou un chauffeur qui livre un colis. Si les primes peuvent se justifier pour des opérations spéciales, elles semblent exagérées pour une tâche courante .Ce qui intrigue encore plus, c’est le timing. Par le passé, d’autres interceptions similaires n’ont jamais été primées. Selon des sources proches de la Police des Frontières, cet or serait lié à des proches de Rajoelina et à des personnalités influentes. Cette prime pourrait servir à acheter le silence des douaniers impliqués et éviter que l’affaire ne fasse trop de bruits .En suivant cette logique, tous ceux qui font leur travail pourraient exiger des primes. Les policiers qui dénoncent des collègues corrompus ou les gendarmes qui refusent les pots-de-vin pourraient eux aussi réclamer des récompenses. Cette pratique risque de transformer le devoir en marchandise et de créer une culture de récompenses opportunistes .Au lieu de primes ponctuelles, mieux vaudrait améliorer durablement les conditions de travail : salaires, formations, promotions. Des reconnaissances symboliques, comme des distinctions ou des avancements, seraient plus pertinentes pour motiver les agents. Cette prime de 97 millions d’ariary interroge sur la gestion des récompenses publiques. Si la lutte contre les trafics est cruciale, elle ne doit pas servir de couverture à des pratiques opaques. Les autorités doivent clarifier les critères ayant motivé cette décision pour rétablir la confiance.

  2. La loi doit être appliquée pour tout le monde même un douanier. C’est à cause de cette loi qu’ils ont arrivé à saccager toutes nos forêts à cause de bois de rose.pas de pitié pour des gens qui s’enrichissent illicitement sur le dos du peuple. Ils doivent pourrir en prison

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