La série d’arrestations sur l’agression contre des gendarmes à Ambohitrimanjaka, la nuit du jeudi se poursuit encore hier matin. Les enquêteurs se sont rendus dans la localité pour traquer un autre présumé d’avoir participé à cette violence. Celui-ci porte alors à neuf, le nombre des personnes interpellées dans cette affaire dont l’origine était la destruction des biens de l’entreprise chargée des travaux de réalisation du Projet Tana-Masoandro à réaliser dans la localité. Cette information a été soulevée par Le Général de Division Richard Ravalomanana, Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie qui a rencontré la presse à son bureau à Betongolo, hier. Sur ces neuf personnes, quatre ont été relâchées après audition, hier. Poursuivies pour avoir participé à l’acte de vandalisme contre l’entreprise, quatre de ces neuf présumées ont été relâchées. Cette décision a été prise par les enquêteurs parce cette entreprise victime n’a pas déposé plainte. Par contre, les cinq autres qui sont épinglées pour avoir perpétré de violence contre les gendarmes devront être déférées au Parquet du Tribunal de Première instance Anosy , ce jour. Parlant de la manifestation que des personnes déclarant contre ce projet présidentiel comptent tenir ce jour, le SEG affirme que les Forces de l’ordre devront prévenir la possibilité de dérapage et de bavure aussi bien du côté des manifestants que de celui des forces de l’ordre. Pour ces derniers, il a parlé de ce qui est arrivé à un photographe de presse lorsque ce dernier a fait du reportage sur l’événement d’Ambohitrimanjaka, la nuit du jeudi. Des gendarmes l’ont obligé d’effacer toutes les photographies prises par son appareil. Devant ce fait, ce haut responsable a présenté ses excuses aux journalistes. D’après lui, ces gendarmes n’auraient pas dû agir ainsi.Tout en demandant le pardon à la victime, il invite les journalistes à l’informer quand le même cas se produira dans le futur.
T.M.