
L’affaire Ambohitrimanjaka continue de défrayer la chronique. Hier, parallèlement aux descentes sur terrain effectuées par deux délégations de la Présidence de la République, la plateforme de l’opposition RMDM (Rodobe ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) est montée au créneau pour réclamer l’arrêt du projet « Tana-Masoandro ». L’ancienne juge internationale Arlette Ramaroson ,et l’ancienne ministre de l’Elevage Ihanta Randriamandrato, ont notamment mis l’accent sur le fait que la réalisation du projet n’a pas respecté les procédures et les formalités exigées par la loi. « L’enquête commodo et in commodo qui aurait été effectuée, n’a pas respecté les textes en vigueur. », a martelé Arlette Ramaroson. Avant de rajouter : « Le projet ignore complètement les intérêts des propriétaires des rizières à remblayer. »
Statut de l’opposition. En attendant la suite à donner à la proposition de loi modifiant certaines dispositions de la loi n°2011-013 relative au statut de l’opposition, le RMDM a fait savoir hier qu’il procédera à l’installation de leurs représentants au niveau de l’Assemblée nationale et du Sénat. « L’existence du RMDM est actuellement reconnue par la loi. La plateforme a donc le droit d’être représentée au Parlement. », a réitéré le pasteur Edouard Tsarahame. Ce dernier de préciser que, les 21 partis politiques composant cette plateforme de l’opposition ont une existence légale au niveau du ministère en charge de l’Intérieur. A rappeler que le président national du TIM reste le président de la plateforme RMDM. Marc Ravalomanana est assisté par six vice-présidents dont un par province. Après sa création officielle, la plateforme a mis en place ses structures au niveau régional et communal.
R.Eugène