Les « Zanak’Androy » ont décidé de publier l’identité du présumé auteur de la fusillade. Il s’agirait d’un Sous-officier de l’Armée.
Les « Zanak’Androy » reviennent à la charge. Un peu moins d’une semaine après la déclaration du Commandant de l’Emmoreg Analamanga, le Général Florens Rakotomahanina qui a expliqué qu’ « aucun mort ni blessé n’a été recensé dans cette localité », les proches de la victime décident de riposter en déclarant à leur tour que « l’Officier Général est mal informé par rapport à cette affaire ». « Le premier village proche de ce gisement de pierres précieuses se trouve à 50 ou 70 km, c’est donc insensé si le numéro Un de l’Emmoreg affirme avoir obtenu les témoignages des villageois », a déclaré l’oncle de la victime, Tsimiondra Thomas. Ce dernier considère la déclaration du Gal Florens comme « un mensonge ». En tout cas, les « Zanak’Androy » persistent et signent en accusant un proche du président de la République d’être derrière la disparition de leur fils le 27 février dernier, à la suite du « sakoroka » survenu à Anjozorobe. Ils exigent ainsi la restitution du corps de leur proche. « Nous ne reculerons pas malgré les menaces d’arrestation », a soutenu l’ancien membre du Conseil Supérieur de la Transition. Prêt à sacrifier sa vie s’il le faut.
Sous-officier. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à l’Espace Vatomanga Antohomadinika, les proches de Mandinisoa ont fait de nouvelles révélations sur cette affaire. Les « Zanak’Androy » ont décidé de publier l’identité du présumé auteur de la fusillade. Il s’agirait d’un Sous-officier de l’Armée. Celui-ci aurait ouvert le feu sur les occupants de la carrière de Marotsipohy le 27 février. « Nous disposons de nombreuses informations sur cette affaire », a annoncé Tsimiondra Thomas. Et de réitérer au passage que « le proche du président de la République était bel et bien présent sur les lieux ». Et ce, en réponse au président Hery Rajaonarimampianina qui a fait savoir que son fils n’a pas un don d’ubiquité pour être à la fois ici et là-bas. Faut-il rappeler que samedi dernier, le numéro Un d’Iavoloha a soutenu que son fils ne s’était pas rendu à Anjozorobe. De leur côté, les « Zanak’Androy » réitèrent que « de nombreux témoins peuvent confirmer la présence de ce proche du président à la carrière de Marotsipohy ». D’après les informations qui circulent depuis mardi, certaines grandes figures des « Zanak’Androy » auraient été convoquées au tribunal.
Davis R
