La justice malgache semble visiblement traîner des pieds pour traiter du cas des employés des mines injustement impliqués dans l’affaire de la tentative de déblocage frauduleux des 16 milliards ariary du Bureau des Cadastres Miniers de Madagascar (BCMM). D’après Gérard Rasoanaivo, Chef de service des inspections minières et non moins porte-parole des employés des mines, la demande de libération provisoire de ces agents qu’ils considèrent comme « injustement incarcérés » ne sera traité qu’à partir d’aujourd’hui. En tout cas, les employés des mines se déclarent être sûrs de l’innocence de leurs camarades et demandent ainsi leur libération immédiate.
Conséquences catastrophiques. Mais en attendant que justice soit faite, le milieu des investissements miniers continue à redouter les possibles conséquences catastrophiques d’une éventuelle grève des employés des mines si leurs camarades ne sont pas libérés. En somme si l’administration ne libère pas les employés incarcérés, l’on s’achemine vers le blocage total du secteur. Et les plus grands perdants ne sont autres que les compagnies minières car une éventuelle suspension des activités commerciales et d’exportations minières engendreront de lourdes conséquences financières. Par ailleurs, les observateurs attendent actuellement les réactions d’autres entités concernées par le secteur, comme la Chambre des Mines qui regroupe de nombreux opérateurs miniers et dont les activités peuvent être compromises par cette perturbation de l’administration minière.
R.Edmond.
