
Dossier clôturé pour le « Federal Bureau of Investigation » plus connu sous son sigle FBI, en collaboration avec les enquêteurs de la Brigade Criminelle (BC).
ST – ENSP
Après une semaine tambour battant dans les locaux du bureau du service de la Surveillance du Territoire (ST) à Anosy puis de l’Ecole Nationale Supérieure de la Police (ENSP) à Ivato (délocalisation stratégique des lieux d’enquête pour des raisons de sécurité) – le FBI et la BC ont bouclé les auditions.
Parquet
Les trois enquêteurs américains dont deux femmes et un homme ont pris en compte une partie de l’enquête déjà lancée par les officiers de police judiciaire malgache avant de lancer leurs propres investigations. L’équipe américaine a toujours été accompagnée par un traducteur. Ce jour, les principaux inculpés dans cette affaire seront déférés au parquet à Anosy. Ce n’est qu’un premier épisode de l’affaire puisque la partie malgache retient les chefs d’accusation de faux et usage de faux et d’atteinte à la sûreté de l’Etat, le reste (crime/délit aéronautique) appartenant aux instances internationales, notamment l’Organisation de l’Avion Civile Internationale (OACI) et plus loin de la Cour Internationale de Justice.
Iran
Outre Andriamananarivo Heriniaina Rijasoa et Khushwinder Sing, sont aussi impliqués un directeur de l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) et deux de ses agents ainsi qu’un inspecteur aéronautique et un stagiaire. Les deux agents devront répondre à des questions liées au code des transpondeurs des avions pour camoufler leur détournement vers l’Iran. L’inspecteur et le stagiaire sont mis en cause puisqu’ils étaient chargés de l’inspection des avions durant leur passage en Chine. Autrement dit, il y a un risque de faux rapport qui a permis aux appareils de voler sans aucun souci vers l’Iran qui fait l’objet d’un embargo international.
Sécurité
Ces personnes ont été placées en garde à vue dans des endroits différents pour des raisons de sécurité. Le stagiaire, lui, a été relâché après l’enquête. Quant au directeur général de l’ACM, il a été entendu dans le cadre de cette affaire sans avoir fait l’objet d’un garde-à-vue. Idem pour Valéry Ramonjavelo qui a été auditionné mardi dans un local affecté à l’enquête à l’ENSP Ivato. L’ex-ministre des Transports n’a pas non plus été placé en garde-à-vue. On attend de connaître l’issue du déferrement de ce jour.
D.R