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mardi, septembre 23, 2025
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Affaire bois de rose à Singapour : Obligation de réserve pour Kolo Roger et Ravelonarivo ?

Les autorités singapouriennes vont-elles rapatrier à Madagascar les 30 000 rondins de bois saisis chez elles ?
Les autorités singapouriennes vont-elles rapatrier à Madagascar les 30 000 rondins de bois saisis chez elles ?

Le procès y afférent est ouvert à Singapour il y a quatre jours, sans que des noms d’éventuels « cerveaux » ne soient jusqu’à présent révélés.

Depuis l’affaire relative à l’exportation de 30 000 rondins de bois de rose saisis à Singapour, aucune autorité malgache n’est en mesure d’identifier les « cerveaux ». Le Premier ministre de l’Environnement de la Quatrième République Anthèlme Ramparany, qui a été envoyé à l’époque sur place par le chef du gouvernement Kolo Roger, s’est contenté d’affirmer que l’exportation était légale et qu’il n’était pas encore ministre au moment où cette exportation a eu lieu. Sans l’avoir dit directement, l’ancien ministre redevenu député de Mananjary voulait faire comprendre que les 30 000 rondins de bois de rose en question étaient exporté du temps de la transition. Quatre jours après l’ouverture du procès à Singapour, aucune révélation sur cette affaire n’est encore entendue. On s’attendait à ce que des noms soient finalement divulgués après les investigations menées par la justice de la Ville-Etat.

50 millions de dollars en jeu. Même dans les documents qui vont être envoyés par l’Alliance Voahary Gasy à Singapour, aucun nom n’est cité. L’on se demande cependant si les deux premiers ministres, Kolo Roger et Jean Ravelonarivo, qui se sont succédé à Mahazoarivo avant Mahafaly Solonandrasana Olivier ne sont pas en possession d’éléments permettant d’identifier les auteurs de l’exportation de ces bois de rose d’une valeur totale de 50 millions de dollars. Sont-ils soumis à l’obligation de réserve ? Contrairement à Kolo Roger, actuellement vice-président du Sénat, qui a adopté une attitude prudente, Jean Ravelonarivo a fait à l’époque des déclarations sur cette affaire. A l’entendre, il voulait accuser l’opérateur Bekasy, mais aucune preuve n’a été trouvée pour inculper ce dernier. Mais, il n’y a pas que les deux anciens premiers ministres. L’ancien ministre de l’Environnement Ralava Beboarimisa, qui a succédé à Anthèlme Ramparany à Antsahavola, a également touché mot de cette affaire, contrairement à l’actuelle ministre Johanita Ndahimananjara qui essaie d’éviter de parler de bois de rose depuis sa nomination.

Coopération. Jusqu’ici, les autorités malgaches ne sont pas prêtes à coopérer avec la justice Singapourienne pour trouver la vérité. Le procès risque ainsi d’être voué à l’échec. Le président de la République Hery Rajaonarimampianina, lors de sa visite à Singapour, a déclaré ne pas avoir évoqué l’affaire lors de ses rencontres avec les autorités locales. Visiblement, l’Etat malagasy ne veut pas s’impliquer dans ce dossier pour des raisons que l’on ne connait pas. En tout cas, l’affaire de bois de rose saisis à Singapour continue de défrayer la chronique pendant que des trafiquants poursuivent en toute quiétude les pillages des autres ressources naturelles et minières de Madagascar, dont entre autres les tortues et l’or.

R.Eugène

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