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mardi, juillet 22, 2025
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Affaire bois de rose : Le verdict en appel de Jaovato rendu le 14 octobre

Dans une affaire concernant une vente de bois de rose, le nom de l’ancien député Jean Pierre Laisoa, dit Jaovato, apparaît dans le dossier et qui l’oppose à un autre opérateur de la région Sava, nommé BCC. Ce dernier reproche à Jaovato d’avoir manqué le paiement d’une transaction d’environ 1 585 408 000 Ar, après les livraisons de cargaisons de bois de rose, qui remontent en 2012 et 2013. Des livraisons niées par l’ancien député qui affirme « n’a jamais fait affaire avec BCC » connu pour être un exportateur de bois précieux dans la région. Pourtant, ce dernier persiste et signe sur l’existence des livraisons de bois précieux au bénéfice de Jaovato. La tension entre les deux opérateurs a été à son comble. BCC a foncé contre l’ancien parlementaire et traîne l’affaire en justice.

Main levée. Le 21 août dernier, BCC a obtenu gain de cause et le tribunal lui a autorisé à pratiquer la saisie arrêt de tous les comptes bancaires et bien immeuble de l’ancien député Jean Pierre Laisoa, dit Jaovato, à hauteur de la créance. Mais l’ancien député a décidé de riposter. Le 17 septembre dernier, deux mois après la publication du verdict sur la saisie, Jaovato a décroché, auprès du tribunal de première instance, une main levée de la saisie conservatoire rendue par l’ordonnance sur requête n° 5910 en date du 21 août 2020. Une décision qui n’est pas du goût de l’autre partie qui a, ensuite, interjeté en appel. L’audience a eu lieu le 7 octobre dernier et le tribunal devrait se prononcer sur le dossier le 14 octobre prochain.

Interdit. Cette affaire qui attend le verdict du tribunal révèle alors qu’une vente de bois précieux a eu lieu en 2012 et 2013. Et ce malgré l’entrée en vigueur de l’ordonnance 2011-001 en date du 08 août 2011 qui a formellement interdit la coupe, le transport, et la commercialisation de bois de rose sous quelle forme que ce soit. Devant le tribunal, BCC a affirmé avoir livré des rondins de bois de rose les mois de novembre 2012 et avril 2013, s’élevant à une valeur d’environ 1600 000 000 Ar. Un aveu d’une opération qui viole les dispositions de cette ordonnance interdisant la vente de ce type de bois précieux, très prisé sur le marché asiatique à l’époque.

Trafic. Reste à savoir alors si BCC a été en mesure de démontrer la légalité de son opération devant le tribunal, en présentant, par exemple, une facture en bonne et due forme de la livraison, une autorisation de transport, une pièce justificative de la redevance payée à l’Etat, des justificatifs de transport des cargaisons. L’existence de ces documents contribue à démontrer que l’opération a été légale, mais dans le cas contraire, l’opération ressemble à un trafic. Quoiqu’il en soit, une telle affaire devrait interpeller les hauts responsables et les organismes nationaux œuvrant contre les trafics de tous genres et la corruption.

Rija R.

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