
Ce scandale qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps a focalisé l’attention de bon nombre d’observateurs où l’on parle même de l’affaire bonbon sucette.
L’affaire de 8 milliards d’ariary concernant l’ancienne ministre de l’Education et de l’Enseignement Technique et Professionnelle Andriamanana Josoa Iarintsambatra Rijasoa Andriamanana a été déférée, hier, au Pôle Anti-Corruption (PAC) aux 67Ha. Sept personnes ont été ainsi impliquées dans cette affaire de 8 milliards d’ariary et placées sous mandat de dépôt très tard dans la soirée hier. Selon de source informée, il s’agit, entre autres, du DGFA, du DAF, du PRMP, de deux entrepreneurs et de deux complices. Concernant la ministre, seule la Haute Cour de Justice est compétente pour la juger. En principe, elle ne fait pas partie des sept personnes déférées au Parquet.
Abrogation de la nomination. Faut-il rappeler qu’elle a été limogée pour cette affaire de bonbons. A propos de l’abrogation de la nomination de l’ancienne ministre, « Sont et demeurent abrogées les dispositions de l’article premier du décret n°2020-070 du 29 janvier 2020 portant nomination des membres du gouvernement, en ce qui concerne exclusivement la ministre de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique et Professionnelle ». Ce sont les termes de l’article premier du décret n°2020-597 pris durant le Conseil des ministres du 4 juin dernier. C’est la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Assoumacou Elia Béatrice qui assure pour le moment l’intérim au sein du ministère de l’Education Nationale, en attendant la nomination d’un nouveau ministre. Notons qu’elle est restée à la tête de ce département ministériel un peu moins de cinq mois.
Recueillis par Dominique R.