D’après les informations, aucune plainte liée à cette affaire n’a été déposée auprès des Forces de l’ordre.
La résolution de la crise au sein de la JIRAMA suite au court-circuit qui s’est déclenché au domicile du président Hery Rajaonarimampianina est en bonne voie. Et ce, même si aucune décision n’a encore été prise jeudi dernier lors de la deuxième rencontre des représentants de l‘Intersyndical avec le Secrétaire Général auprès de la Présidence, le Général Roger Ralala. D’après un leader de l’Intersyndical de la JIRAMA, les deux parties ont exprimé une bonne volonté de mettre fin à cette crise. En effet, une troisième et dernière rencontre est prévue lundi prochain. Un rendez-vous qui n’a apparemment plus aucune importance dans la mesure où si l’on se réfère à notre source, la plainte contre les employés de la JIRAMA ayant participé à l’installation des équipements électriques dans la résidence présidentielle à Tsimbazaza n’existe même pas. En effet, d’après les explications, ce second face-à-face avec le SGP a permis de découvrir que contrairement à ce qui a été véhiculé, la famille Rajaonarimampianina n’a déposé aucune plainte auprès des Forces de l’ordre. A l’origine de cette affaire se trouverait donc un excès de zèle, un énième, des proches collaborateurs du numéro Un d’Ambohitsorohitra.
Commission d’enquête. Si l’on se réfère à cette information, les enquêteurs de la Section des Recherches criminelles de Fiadanana ont donc agi en se soumettant aux « ordres venant d’en haut lieu ». Quoi qu’il en soit, cette affaire devrait logiquement être résolue d’ici à lundi. Et ce, dans la mesure où si la plainte n’existe pas, la revendication de l’Intersyndical de la JIRAMA n’a plus aucun fondement. Ainsi, le projet de grève générale tombe à l’eau. Les 8 agents de la JIRAMA et les 4 employés de l’Entreprise CIMELTA qui ont été auditionnés à Fiadanana peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. Le risque d’emprisonnement est définitivement écarté. Il reste toutefois à attendre le rapport de la commission d’enquête mise en place pour déterminer les responsabilités du personnel de la JIRAMA par rapport à cette affaire. D’après un membre de l’Intersyndical, cette commission présentera son rapport la semaine prochaine.
Davis R