Finalement, l’un des deux « Vazaha » qui faisait l’objet des rumeurs d’expulsion du territoire national réagit. Selon lui, quelques opérateurs ont monté de toutes pièces un dossier pour obtenir leur expulsion, mais ils n’ont pas réussi. « Ils ont fait apparaître dans les journaux des fausses lettres d’expulsion. C’est du procédé mafieux. Nous avons gagné un procès, c’est pourquoi on est actuellement victime d’une campagne de dénigrement. Ils ont fait cela volontairement pour salir notre image. En fait, leur cible, ce n’est pas nous, mais plutôt nos partenaires. Leur but est de faire paniquer tout le monde. Nous rassurons nos partenaires que nous continuons tranquillement à travailler », a-t-il expliqué.
Climat des affaires. Notre interlocuteur « Vazaha » d’ajouter : « Chercher à expulser des opérateurs économiques présents depuis 20 ans dans le pays et qui ont, à leur actif, un grand nombre de réalisations et un grand nombre d’emplois, est un procédé qui ne peut avoir sa place dans un Etat de droit. Ceux qui agissent ainsi nuisent au pays et à son image car ils rendent frileux tous les investisseurs étrangers, à un moment où le pays a besoin, plus que jamais, d’investisseurs directs étrangers pour commencer à sortir de la crise économique. » Bref, en se référant au démenti du ministère de l’intérieur, les deux « Vazaha » cités dans l’affaire réitèrent qu’ils ne sont pas expulsés.
Recueillis par R. Eugène