Un réseau de pédophiles existe-t-il à Tana ? Les langues commencent à se délier dans le milieu des filles de joie après le procès de cinq jeunes filles contre un vieux vazaha de 72 ans. Elles ont été scandalisées de voir leurs photos nues, vagin mis en exergue, balancées sur des sites porno sur internet. L’obsédé sexuel, qui prend les photos, adore surtout les rapports avec les mineures qu’il trouve facilement dans le milieu de la prostitution. On parle de centaines de photos d’exploits sexuels dont les auteurs sont reconnaissables à leur « chouchou » au bout du sexe, qui circulent sur des sites sur le net.
Les autorités sont au parfum. La brigade des moeurs mènerait déjà son enquête sur un véritable réseau qui aurait pris ancrage dans un hôtel restaurant de renom du centre-ville. L’affaire commence à faire du bruit. D’autres obsédés sexuels dont un ami du premier, seraient dans le collimateur. A cause de la pauvreté, la prostitution est devenue le gagne-pain facile de beaucoup de femmes et de jeunes. Selon l’une d’elles, elle ne trouve pas d’emploi. C’est le métier le plus vieux du monde qui permet de nourrir sa famille. Les amateurs de tourisme sexuel en profitent. Mais comme dans beaucoup de pays, la recherche de relations avec des enfants et des mineures constituent aussi un délit ou un crime dans le nôtre. Les abus sont intolérables. Les membres de ce réseau devraient être sévèrement punis. Une affaire à suivre.
ARN