La capitulation vive de l’évadé de Tsiafahy Safidy,de son vrai nom Randriamalala Toky Fenosoa Safidy, dimanche 11 mars vers midi, aurait dû permettre de traquer les quatre autres prisonniers encore en cavale qui avaient pris fuite avec lui en octobre dernier. Le général Honoré Randriambololomanana, directeur de la Sécurité des établissements pénitentiaires a avancé cette hypothèse quand il a expliqué comment les pénitentiaires de la Maison de force de Tsiafahy ont procédé pour mettre la main sur ce fugitif. Ce n’était en réalité qu’une hypothèse dans la mesure où, Safidy a succombé à ses blessures dans la soirée de ce dimanche à l’hôpital Joseph Ravoahangy-Andrianavalona. Selon les explications de ce directeur, la perte importante de sang aurait causé ce décès. « Il a rendu l’âme juste à 20 heures au moment où il était sur le point d’être introduit dans le bloc opératoire, alors qu’il avait été blessé à midi », ajoute ce haut responsable de l’administration pénitentiaire. Une explication qui n’a pas du tout convaincu des observateurs avertis des affaires nationales, surtout en matière de défense et de sécurité. Ces derniers qui s’interrogent sur la mission exacte de l’administration pénitentiaire. Le constat du corps de cet homme a révélé que la victime a reçu pas moins de quatre balles dont l’une a traversé son avant-bras gauche pour pénétrer dans sa poitrine. Une autre a touché son abdomen. Et les autres ont percuté ses cuisses comme il a été rapporté par le directeur Honoré Randriambololomanana, quand il a accompagné la victime à l’HJRA, ce dimanche tout en soulignant que les pénitentiaires n’ont jamais eu l’intention de tuer Safidy mais juste pour faciliter son arrestation. Ayant pris en main l’enquête sur cette affaire d’évasion en octobre, la brigade criminelle de la police nationale à Anosy s’est déjà préparée à reprendre Safidy pour continuer son travail. Cette dernière qui aurait, en principe, dû se charger à l’arrestation de ce prisonnier, remplaçant l’administration pénitentiaire.
T.M.