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jeudi, mars 28, 2024
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Affaire FIGN : Le Col Raymond et le GP2 Fikisy Lydie sanctionnés par une retraite disciplinaire

Malgré les mesures politiques, les hauts responsables au sein des Forces armées restent intransigeants en ce qui concerne le non respect des disciplines militaires.

Malgré l’évolution de la situation politique avec le scrutin du second tour de l’élection présidentielle qui se déroulera demain sur toute l’étendue du territoire national, la situation des détenus politiques, les questions de l’amnistie, ainsi que le processus de réconciliation nationale continuent d’alimenter les débats au niveau des observateurs. Le cas de quatre éléments incarcérés pour l’affaire FIGN, à savoir le Lieutenant-colonel Raymond Randrianjafy, le Lieutenant Tombo Jean Claudio, le GP2 Fikisy Lydie et le GP2 Ramahalison Hery Liva Arthur, qui ont bénéficié d’une amnistie mais qui ne recouvrent pas la liberté, est notamment cité comme un « cas particulier ». Ces derniers sont encore sous les verrous à Tsiafahy. Le Col Raymond et le GP2 Fikisy Lydie sont frappés par un Pourvoi dans l’Intérêt de la Loi (PIL) intenté par l’ancienne ministre de la Justice Christine Razanamahasoa tandis que le Lieutenant Tombo Jean Claudio et le GP2 Hery Liva sont encore en prison pour leur implication dans l’affaire RAS.

Suspension. Par contre, malgré les décisions politiques et les procédures d’amnistie, les hauts responsables au sein des Forces armées restent intransigeants en ce qui concerne le non respect des disciplines militaires. Aussi, un Conseil d’enquête a-t-il été mis en place pour sanctionner tous ceux qui sont impliqués dans une tentative de coup d’Etat et/ou une mutinerie. Les éléments incarcérés pour l’affaire FIGN, à l’exception de ceux qui ont refusé de comparaitre, ont tous été amenés devant un Conseil d’enquête. Un Conseil qui aurait sanctionné le Commandant Randriamanantena Willaume, le GP2 Fikisy Lydie, ainsi que le Col Raymond Randrianjafy par une retraite anticipée par mesure disciplinaire. Ce dernier aurait refusé de comparaitre. Pour leur part, le GPCE Noël Ramanandraibe a été frappé par une suspension de six mois contre trois mois pour le G2C Rambatsy Alisony José. Par contre, le GPHC Rakotozafy Aimé et les G2C, Rakotovahoaka Jaona, Solofonandrasana Sissi Olivier et Randrianasolo Yves Richard n’ont pas été sanctionnés et sont maintenus en activité. Selon toujours nos sources, le dossier des G2C, Ratovoarisoa Harinaivo et Randrianirina Arsène, du GP2C Relava Jean, du GHC Rakotonandrasana Jean François, du Ltn Tombo Jean Claudio et du GP2C Ramahalison Hery sont encore en instance au niveau de ce Conseil d’enquête. En attendant, les membres de l’Association des détenus politiques continuent de lutter pour réclamer la libération de leurs frères d’arme.

Davis R

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