Son enterrement au tombeau familial à Ambohitrombihavana se fera samedi après une messe au temple d’ Amparibe Famonjena. Son copain, lui, continue d’être enquêté à la brigade criminelle.
La garde à vue de I.R, violoniste d’un groupe de musique fusion-traditionnelle, a continué hier. Il a été entendu par les enquêteurs de la brigade criminelle après la mort de sa copine Lalaina Razafimisa, plus connue sous son deuxième prénom Ketaka par ses connaissances et les cinéastes. I.R est pour l’instant soupçonné par la police judiciaire d’être responsable de l’homicide de sa copine. Il a été le dernier à être vu avec elle durant la nuit du mardi. Le lendemain, au petit matin, Ketaka a été retrouvée pendue sur la corde d’un rideau dans sa chambre. La thèse d’un suicide a été écartée par sa famille. « Femme de fort caractère comme on la connaissait, nous refusons la thèse que Ketaka s’était donnée à la mort. De son vivant, elle n’encourage jamais le suicide. Nous appuyons davantage la thèse du meurtre par cette mémoire » a-t-on appris de l’un de ses proches. Le résultat de l’autopsie d’avant-hier appartient au médecin légiste et est directement envoyé au magistrat. Un document qui étoffera le dossier judiciaire qui sera présenté normalement au parquet ce-jour. I.R épuisera aujourd’hui sa garde à vue de 48heures et son défèrement est prévu pour aujourd’hui, à moins que les enquêteurs n’envisagent un prolongement de détention provisoire pour espérer trouver d’autres éléments d’enquêtes. En tout cas, la reconstitution des faits s’est faite hier au domicile de Ketaka Razafimisa à Betongolo. Que s’est-il exactement passé ? Tout tourne autour de cette question. Les traces de strangulation sur le corps de Ketaka pourraient toujours avoir un double sens : le suicide ou le meurtre. Simple concours de circonstances ou non, le fait que sa mort tombe le jour de la projection officielle de son film fait penser à beaucoup de choses. Après la diffusion du court métrage, certains observateurs trouvent que le visionnage du film en question et les scénarios parfois sanglants pourraient apporter d’autres éléments de réponse sur cette affaire riche en coïncidences.
D.R