Prévu hier, le déferrement de l’affaire portant sur le terrain d’Anosizato, a été renvoyé par le Pôle anticorruption à une date ultérieure. Cette juridiction a pris cette décision après avoir constaté une faille dans ce dossier qui remonte à 2016. A cette époque l’association Hafari Malagasy a porté plainte auprès du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) pour dénoncer la cession de ce terrain appartenant à l’Etat à un acquéreur privé. L’association a dénoncé la possibilité de corruption dans cette transaction. Elle s’est levée pour contester le fait qu’un fils d’un haut responsable de la Commune urbaine d’Antananarivo a obtenu ce terrain. Puis, celui-ci l’aurait cédé à un ressortissant « karana ». Devenu propriétaire, ce « karana » a clôturé ce domaine et interdit aux jeunes d’Anosizato d’y accéder. Pendante auprès du Bianco, cette affaire a refait surface. Cette institution a décidé de rouvrir son enquête et a fini par l’interpellation de plusieurs personnes qui devaient être auditionnées au PAC, hier. Parmi elles figure l’ancien Secrétaire général de la CUA qui n’a pas répondu présent à l’audience d’hier. Or, il est supposé comme étant une personne clé dans cette affaire. Durant son enquête, le Bianco n’aurait pas pu auditionner cette personne dont l’interpellation n’était pas possible sans un ordre de poursuite émanant de son institution d’affiliation. Quoi qu’il en soit, Jean Nirina Rafanomezantsoa, président du Hafari Malagasy affirme avoir confiance à la justice dans le traitement de ce dossier.
T.M.