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jeudi, mai 15, 2025
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Affaire Lala Rasendrahasina : « C’est un coup d’Iavoloha », selon Marc Ravalomanana

Le pasteur Lala Rasendrahasina n’a à aucun moment pris la parole, hier à l’IEP. ( photo Kelly)
Le pasteur Lala Rasendrahasina n’a à aucun moment pris la parole, hier à l’IEP. ( photo Kelly)

Le FJKM ne va pas porter plainte. Le vice-président laïc a toutefois souligné que c’est un sujet délicat, on aurait dû procéder à des recoupements.

L’affaire Lala Rasendrahasina ne cesse de focaliser l’attention de bon nombre d’observateurs ces derniers temps. A cet effet, les membres du bureau central du Fjkm se sont réunis, hier, à l’Institut d’Etudes politiques (IEP). Selon le vice-président laïc de l’église réformée, Marc Ravalomanana, « c’est un coup de l’entourage du président Hery Rajaonarimampianina à Iavoloha mais le chef de l’Etat n’est nullement impliqué». Toutefois, il a tenu à faire remarquer que « c’est un sujet délicat car cela concerne l’église protestante, on aurait dû procéder à des recoupements ». Est-ce pour dire que les informations véhiculées par les journaux ne sont pas fondées ? Pourtant l’information s’est répandue très rapidement sur les réseaux sociaux.

Présence. Toujours est-il que le pasteur Lala Rasendrahasina n’a à aucun moment pris la parole face aux journalistes, c’est le vice-président laïc qui s’en est chargé. Jusqu’à preuve du contraire, on ne connaît pas toujours exactement les motifs de la présence du pasteur Lala Rasendrahasina à l’hôtel Gamma. Toutefois, sur une station privée de la capitale, le président de la FJKM a tenu à préciser qu’il n’y a aucun inconvénient pour le salon de massage où il se trouvait car il n’y a tout simplement que le massage. Et qu’il était là-bas pour un massage thérapeutique.

Gouvernement. En marge de cette réunion du bureau central, Marc Ravalomanana n’a pas manqué de parler politique. Concernant notamment un éventuel remaniement, l’ancien chef de l’Etat de souligner que cela relève du pouvoir régalien du président de la République. Et d’enchaîner que « nous sommes prêts à entrer dans le gouvernement si c’est pour le bien de la Nation ». Or, sur un autre sujet, il a déclaré que « quand j’étais en visite en Inde, là-bas, il y a une opposition constructive. Elle peut critiquer ». Une réponse plutôt évasive à la question des journalistes si le parti TIM va se positionner en tant qu’opposant.

Dominique R.

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