
Indignations, spéculations parfois réactions primaires, la décision de retirer les marmites malgaches du marché réunionnais continue de faire parler d’elle.
Le retrait des marmites malgaches du marché réunionnais a provoqué de nombreuses vagues de réactions dans la Grande Île comme ce fut le cas à l’île de La Réunion. A titre de rappel, une publication sur le site d’information en ligne linfo.re en date du 24 septembre dernier a fait savoir que les autorités réunionnaises ont décidé d’interdire la vente des marmites originaires de Madagascar depuis le 20 septembre de cette année. Le site d’évoquer qu’une « étude menée aurait révélé que des plombs en quantité supérieure aux limites légales sont présents dans les marmites malgaches ». L’étude précisant, selon toujours les informations publiées sur le site d’information en ligne, que « les marmites malgaches représentent un réel danger pour la santé de leurs utilisateurs ». Le plomb libéré dans les aliments serait 3 à 4.600 fois supérieures à la limite autorisée.
Wait and see. Face à une telle situation, de nombreux observateurs attendent la réaction du gouvernement, plus précisément celle du ministère concerné. Une source bien informée d’apporter quelques réponses en expliquant que « le ministère s’active actuellement à déceler le vrai du faux de cette affaire ». Des descentes sur terrain seraient actuellement menées dans des régions productrices de ces ustensiles de cuisine. « Le ministère essaie de mener ses propres études pour vérifier les thèses avancées par les autorités réunionnaises. Ce, pour savoir si les marmites malgaches présentent réellement un danger pour la santé de ceux qui les utilisent ». Notre source également de préciser la « portée diplomatique de la chose ». « Il n’est pas stratégique de se précipiter dans des déclarations sans fondement. Dans cette affaire, la prudence est de mise afin d’éviter tout incident diplomatique. Ce qui est sûr c’est que le gouvernement via le ministère concerné fera sa propre déclaration une fois les résultats des études en mains et validés ». Quoi qu’il en soit, la question se pose : si les marmites produites à Madagascar présentent réellement des dangers pour la santé des utilisateurs, les séquelles auraient déjà dû être observées chez les Malgaches et déclarées par les autorités compétentes ?
José Belalahy