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mardi, mai 13, 2025
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Affaire MBS : Ravalomanana interpelle le Conseil d’Etat

L’ancien président Marc Ravalomanana s’est rendu samedi dernier à Arivonimamo où il a effectué son devoir de reboisement avec les militants TIM locaux. Puisque c’était sa première apparition en public après le passage du cyclone Enawo, il a adressé ses messages de condoléances aux familles des personnes qui ont péri et ses messages de réconfort aux sinistrés de ce cataclysme naturel. « La gestion du passage du cyclone Enawo a été déplorable faute de communication à temps. La population n’a pas été préparée à faire face aux dangers. », a-t-il dénoncé. A propos de cette communication, le président national du TIM a saisi l’occasion pour remettre sur le tapis l’affaire MBS. Une affaire qui fait l’objet d’une requête, au niveau du Conseil d’Etat depuis 2015, suite à la décision du ministère de la Communication de s’opposer à sa réouverture. « Il est temps que le Conseil d’Etat se prononce sur cette requête car la démocratie est de plus en plus en danger à Madagascar. », a martelé Marc Ravalomanana. Avant de se poser la question : « Pourquoi persiste-t-on à ne pas autoriser la réouverture de la MBS alors que bon nombre de nouvelles stations de radio et de télévision peuvent émettre actuellement ? »

Promesse présidentielle. Sans vouloir verser dans la provocation d’après ses dires, l’ancien président a rappelé hier depuis Arivonimamo que la communauté internationale est déjà au courant de cette requête déposée par la MBS auprès du Conseil d’Etat et que lors de sa rencontre avec le président de la République, celui-ci lui a promis la réouverture de la station. « J’ai rencontré le président de la République et je lui ai parlé de la situation de la MBS. Il a accepté la réouverture de la MBS comme j’ai accepté d’arrêter les manifestations quotidiennes de mes partisans au Magro Behoririka. Si actuellement, mes partisans n’ont pas les moyens médiatiques pour faire passer leurs messages, ils seraient tentés de descendre dans la rue. Ce qui ne serait pas favorable à la recherche de la stabilité politique tant souhaitée par les dirigeants. », a-t-il laissé entendre. En tout cas, bon nombre d’observateurs s’interrogent sur le cas de ces stations de radio et de télévision (politiquement acquises à la cause du régime HVM) qui sont autorisées d’émettre.

R. Eugène

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