24 heures seulement après les faits, le déferrement de l’affaire opposant le Rédacteur en chef du quotidien « Ao Raha » avec un opérateur économique s’est déroulé hier au tribunal d’Anosy. Faut-il rappeler que ce dernier a menacé le journaliste avec une arme à feu après une altercation causée par une conduite dangereuse. En effectuant un dépassement dangereux, l’opérateur métis chinois a failli percuter la voiture du journaliste en évitant une collision avec un camion. Les deux hommes en sont venus aux mains. Ensuite, l’opérateur qui se vantait d’être un Conseiller à la Présidence a dégainé son arme pour menacer le journaliste. Les faits se sont déroulés devant plusieurs témoins. Pourtant, au cours du parquet d’hier, le Conseiller à la Présidence a déclaré que son arme était un pistolet d’alarme chargé avec des balles à blanc. Et ce, même si de nombreux témoins ont pu prendre une photo où l’on voit clairement l’arme. La question est donc de savoir pourquoi les enquêteurs à la Gendarmerie de Carion lui ont demandé d’aller chercher son autorisation de port d’arme. Quoiqu’il en soit, menacer quelqu’un avec une arme à feu est toujours dangereux et passible de sanction. D’autant plus que les faits se sont déroulés devant des enfants. L’on aura plus d’éléments d’éclaircissement lors du procès qui aura lieu le 6 avril prochain. L’on attend également la réaction de la Présidence par rapport à cette affaire.
Davis R