La société civile a obtenu gain de cause, et l’activiste Thomas Razafindremaka au sein du GTZ devrait bientôt être transféré dans la capitale si ce dernier est actuellement en détention à Ihosy pour une affaire d’escroquerie, d’extorsion de fonds, d’usurpation de fonction et d’activité de rabatteur. Après demande de la société civile réunie autour du Rohy de la PFNOSCM, le TPI d’Ihosy a décidé de se dessaisir de l’affaire hier, et de l’envoyer auprès du TPI d’Antananarivo. La société civile craint en effet que les magistrats en charge de l’affaire, soient en même temps juge et partie. Après la décision du TPI Ihosy, les membres de la société civile seraient actuellement sur le point de préparer sa demande de transfert, mais également une demande de liberté provisoire en attendant le procès. En effet, la société civile ne tente de compromettre en rien le procès et tient à respecter toutes les procédures y afférentes. Se basant sur les consignes du président de la République concernant les conditions autour de la détention provisoire, Thomas Razafindremaka devrait recouvrer la liberté en attendant le procès.
La PFNOSCM et le Rohy estiment cependant que, l’arrestation de Thomas Razafindremaka n’est autre qu’une tentative de réduire au silence tout autre activiste voulant s’aventurer dans la défense des droits humains et environnementaux. « Ils ne seraient d’ailleurs plus que quelques uns dans la région », déplore la société civile dans son communiqué mercredi. Elle craint ainsi que le silence des activistes environnementaux constituerait une porte ouverte à toutes sortes d’exploitations pouvant engendrer de lourdes conséquences pour la population locale.
Andri.R