- Publicité -
mercredi, juillet 9, 2025
AccueilEconomieAffaire « trafic de 198 tortues » : Consternation de l’AVG suite...

Affaire « trafic de 198 tortues » : Consternation de l’AVG suite à la décision de la Justice

A la fois déçue et inquiète. L’Alliance Voahary Gasy l’est, en se prononçant via le projet ALARM (Application de la Loi contre les Abus sur les ressources à Madagascar). En effet, concernant l’affaire de trafic de 198 tortues radiata, elle est consternée suite à la décision de la Cour d’Appel qui a mis en liberté provisoire jeudi dernier les deux trafiquants déjà condamnés. « Ils ont été pourtant impliqués dans cette affaire et  pris en flagrant délit pour vente illicite via facebook  de ces tortues  à un étranger à Antaninarenina. Ils font partie des cinq trafiquants condamnés à 30 mois de prison ferme avec paiement de dommage et intérêt à 200 millions Ar au profit de la DREF Analamanga. Ils ont bien le droit d’interjeter appel suite à leur condamnation mais on craint  que ces prévenus ne tentent de trouver des moyens pour sortir du territoire national. Vont-ils se présenter à la prochaine audience ? », interroge Me Raharijaona Tombontsoa, Avocat au sein de l’AVG.

Application de la loi. De son côté, le Coordonnateur du projet ALARM, Joely Razakarivony, a évoqué que l’AVG lance un appel aux autorités compétentes afin de revoir cette décision qui pourrait nuire à l’image de la Justice et de l’Etat vis-à-vis du public et de la communauté internationale. « Nous interpellons l’Etat en insistant sur l’application stricto-sensus de la loi pour que la culture d’impunité cesse à Madagascar. Les autorités compétentes ont déjà déclaré qu’ils ne seront jamais intransigeants sur l’application des lois en donnant des sanctions exemplaires pour combattre le trafic de ressources naturelles », a-t-il enchaîné.  Par ailleurs, le DURELL qui est aussi plaignant dans cette affaire a fait savoir que cette décision de la Justice va à l’encontre de la mission que l’Etat lui a confiée. Il s’agit de la conservation de ces tortues qui ne se trouvent plus qu’à Madagascar et pouvant être source de recettes en devises en attirant les touristes étrangers à venir dans le pays. « Pourquoi on donne une liberté provisoire aux trafiquants pris en flagrant délit et déjà condamnés et on refuse une LP pour un activiste environnemental dont l’accusation est mal fondée et qui n’a pas été encore condamné ? », se demande Ndranto Razakamanarina, le PCA de l’AVG. 

Navalona R.  

 

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici