Coup dur pour le camp malgache qui se faisait éliminer sur un détail en demi-finales du Championnat d’Afrique de Rugby à 7 qui s’est tenu au Kenya durant tout le week-end. Une courte défaite de 7 à 10 qui est restée à travers la gorge de Benja et ses camarades.
Madagascar avait toutes les cartes en main pour se hisser en finale de l’Africa Cup Sevens lors du sommet de Nairobi.
Les Makis pourtant auteurs d’un début tonitruant en allant battre le Maroc par 19 à 0 et surtout la Zambie sur un score incroyable de 40 à 0, ont échoué d’un rien au cours de cette demi-finale à oublier.
Crème mondiale. Menant en effet par 7 à 5 au son du gong qui marquait la fin de la rencontre, les Makis n’ont pas pu empêcher les Namibiens de marquer un essai synonyme de qualification pour la finale mais aussi pour les World Sevens Series regroupant la crème mondiale du rugby à 7 à Hong Kong en 2017. Un vrai coup dur, car échouer si près du but faisait mal. Très mal.
Score fleuve. Ce fut donc les Namibiens qui remportent la rencontre par 10 à 7 au grand dam du camp malgache qui faisait pourtant figure de favori avant le coup, tant il a montré un rugby séduisant avec des joueurs très mobiles.
Mais cette aisance, les Makis l’ont perdu au cours du match pour la quatrième place où ils se font corriger par des Kenyans revanchards qui ne sont arrêtés que sur le score fleuve de 46 à 0. Une énorme gifle même si on reconnaît que le cœur n’y était plus pour des Malgaches qui n’ont pas eu le temps de digérer la défaite en demies.
La victoire finale de ce championnat d’Afrique 7s est revenue à l’Ouganda qui s’est offert la tête des Namibiens par 38 à 19. Une précieuse victoire qui permet également aux Cranes de se faire inviter à Dubaï 7S, mais aussi à Cape Town 7s, les deux préludes au Mondial de Hong Kong.
Le camp malgache aura pour sa part à intensifier ses efforts pour espérer réussir dans le rugby à 7 qui serait aujourd’hui la meilleure opportunité pour faire partie de l’élite mondiale. Reste à espérer que le président Marcel Rakotomalala le perçoive comme tel.…
Clément RABARY