Opposés aux champions en titre, les Aigles de Carthage de Tunisie, les Malgaches se sont inclinés sur un score sans appel de 81 à 60. Cette défaite scelle leur sort dans la compétition et les confronte à un rude apprentissage du haut niveau.
Le rêve continental s’est évaporé. Pour leur retour sur la scène africaine après 14 ans d’absence, les Ankoay de Madagascar ont subi une troisième défaite consécutive, synonyme d’élimination de l’Afrobasket 2025. La marche était trop haute. Face à une équipe tunisienne expérimentée et physiquement supérieure, les protégés du coach Douaglin n’ont pas réussi à créer l’exploit. Dès le premier quart-temps, les champions en titre ont imposé leur rythme, prenant une légère avance par 16 à 12. La défense agressive des Tunisiens a considérablement gêné les offensives malgaches, limitant les options de tir.
Pourtant, piqués au vif, les Ankoay ont sorti les griffes dans le deuxième acte. Portés par un Elly des grands soirs (17 points) et un Sitraka combatif (16 points), les Malgaches ont livré une bataille acharnée, renversant la tendance pour prendre les commandes d’une très courte tête à la pause (32-31). Une lueur d’espoir qui a fait vibrer les supporters.
Malheureusement, au retour des vestiaires, la donne a complètement changé. Les Aigles de Carthage, vexés, ont haussé leur niveau de jeu de plusieurs crans. La défense s’est resserrée, l’attaque est devenue plus tranchante et les Malgaches ont commencé à subir la pression. Les champions en titre ont repris l’avantage et ont progressivement pris le large, gérant avec maîtrise la fin de la rencontre. Le dernier quart-temps a confirmé leur supériorité, ne laissant aucune chance à un retour des Malgaches.
Avec ce troisième revers en autant de matchs, les Ankoay terminent derniers de leur groupe et voient leur aventure s’arrêter net. Ce retour manqué est un dur rappel du chemin qu’il reste à parcourir pour rivaliser avec les meilleures nations du continent.
Les Ankoay quittent la compétition la tête basse, mais riches d’une expérience.
T.H
