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mercredi, mai 7, 2025
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Afroglow ou le renouveau de la danse africaine selon Jeannot Randroso

Portrait-(1).gifdossierLes danses en Afrique sont multiples et variées

Les danses en Afrique sont multiples, diverses et correspondent à la diversité et la multiplicité des régions, ethnies et pays d’Afrique. Chaque pays d’Afrique s’appuie sur une gestuelle, une rythmique différente, pour exprimer des choses aussi essentielles que le sens de la vie. Elles sont la manifestation de l’âme.

Portrait-(3)Les danses en Afrique sont un mode de vie

Elles sont constituées d’un ensemble de danses originales qui convient à toutes les circonstances et rythme les grands événements de l’existence : naissances, baptêmes, mariages, circoncisions, funérailles et danses des masques…

La danse africaine est traditionnellement pratiquée pieds nus ; elle se base sur des pas glissés, traînés… On tape la terre avec les pieds, les genoux sont fléchis, le dos en avant (la courbe du corps est une position typiquement africaine, il suffit de se référer à leur physionomie pour la comprendre). Le battement des mains, les cris, les sauts et les ondulations sont aussi d’usage. C’est une danse qui requiert une grande agilité du corps.

Les danses sont très souvent inspirées par la faune ; elles consistent en une imitation du comportement animalier. On y retrouve beaucoup d’instruments, mais le plus populaire est sans aucun doute le tambour qui rythme les pas des danseurs et sa cadence fait penser aux battements du cœur. Toutes les musiques ont une signification précise et sont jouées à un moment précis.

Portrait-(2)Les différentes danses africaines qui composent l’Afroglow

L’Afroglow incorpore principalement 60% de danses de l’Afrique: Mandingue, du Zouglou, du Coupé décalé, de la danse des Pygmées, du Ndombolo, du Soukouss. Quant au reste, les autres 40% sont formés par les danses issues de l’Océan Indien : du Séga, du Tsinjaka, du M’godro, du Maloya…

1/ Mandingue: danse traditionnelle du peuple Mandingue, originaire de l’Afrique de l’Ouest. Les danseurs sont alignés et effectuent les mêmes mouvements. Au démarrage les danseurs sont les uns à côté des autres sur plusieurs lignes, de manière à ne pas être trop serrés.

2/ Zouglou : D’abord danse du petit peuple, elle est devenue la danse des étudiants, ou plutôt des jeunes déscolarisés qui vivent en ville. La danse zouglou se caractérise aussi par des pas de danse suggestifs et empreints de lubricité.

3/  Coupé décalé: Provenant de la culture du groupe ethnique Attié du Sud-Est de la Côte d’Ivoire, le mot « coupé » provient du nom d’une ville attié dénommé Akoupé.

 

4/ Danse des pygmées (ou batwa): les danses des pygmées sont le reflet de leur vie quotidienne. Les danses des pygmées sont collectives, rarement mixtes, parfois très ardentes mais jamais érotiques.

5/ Ndombolo: Né à la fin des années 1980 et tiré de la rumba et du soukouss, le ndombolo textuellement veut dire : le jeté de fesses. Le ndombolo est caractérisé par des mouvements sensuels où les hanches se balancent d’avant en arrière, sur les côtés avec les mains qui suivent les hanches. Il est associé avec des mouvements de poitrine, des jeux de bras et d’épaules.

 6/ Soukouss: Le soukouss (parfois écrit soukous) signifie littéralement secouer, bouger le corps, sauter, ou plus simplement, s’amuser. Elle secoue tout le corps, mais le mouvement principal se situe au niveau des hanches.

7/ Séga: Le sega est la danse traditionnelle des îles de l’océan Indien. C’est dans le polygone délimité par l’île Maurice, Rodrigues, les Seychelles et La Réunion que la musique typique prend le nom de Sega. La danse du sega se pratique sans qu’il soit nécessaire de se toucher, le couple se faisant vis-à-vis, à quatre-vingts centimètres environ.

8/ Tsinjaka: Le « tsinjaka » est une danse typique des Mikea, peuple de pasteurs itinérants et austères vivant dans la forêt du Sud-Ouest de Madagascar. Ils vivent en grande partie dans la forêt et sont surnommés « les hommes nus », des aborigènes en somme. Lors de la danse du « tsinjaka », les membres inférieurs jouent le rôle de support du corps autour duquel le danseur exécute les pas de bas et les mouvements de déplacement. Ils effectuent le « tsinjaka » ; c’est-à-dire qu’ils produisent des sons en martelant le sol avec leurs pieds.

9/ M’Godro: La danse traditionnelle mahoraise M’godro résulte de l’importation à Mayotte du rythme malgache, appelé Salegy, au début du XXe siècle. Lors de cette danse, les danseuses se parent de leurs plus beaux bijoux et décrivent de lents et élégants mouvements de mains qui s’ouvrent et se referment.

10/ Maloya: Provient des mots malgaches «  maloyaho ou malaheloaho» qui signifie « je suis triste ». Le maloya, danse traditionnelle réunionnaise, débarque sur l’île avec l’introduction des esclaves malgaches arrachés à leur terre natale. Cette danse était un moyen pour eux d’exorciser leur souffrance, leur tristesse et leur mélancolie. Longtemps interdit, le Maloya, la danse des esclaves, apparaît vers la fin du XVIIe siècle. Il a retrouvé sa place dans les années 1980, pour être reconnu et intégré dans le Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 2009.

Anny Andrianaivonirina en collaboration avec Alice et Francia

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