En marge de la 38e session ordinaire du Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, un petit-déjeuner présidentiel de dialogue a réuni des chefs d’État, de gouvernement et des leaders d’entreprise africains autour du thème : « L’Afrique à l’avant-garde : Mobiliser les investissements et les financements africains pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063 ». Cet événement, dirigé par l’ancien président ghanéen, John Dramani Mahama, a mis l’accent sur l’importance de renforcer l’indépendance financière de l’Afrique pour assurer son développement économique durable. Dans son allocution d’ouverture, Mahama a souligné l’urgence pour le continent de s’appuyer sur ses propres ressources pour financer son avenir. « L’Afrique doit exploiter ses capacités financières et d’investissement pour réaliser la vision transformatrice de l’Agenda 2063 », a-t-il affirmé. Cette mobilisation passe par une meilleure gestion des ressources nationales, le financement concessionnel, ainsi que des partenariats public-privé stratégiques.
Initiatives
Dr. Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’OMC, a insisté sur la nécessité de renforcer les institutions financières africaines pour soutenir le développement du continent. Elle a proposé quatre priorités : capitaliser les institutions financières africaines, résoudre les défis de la dette, exploiter les ressources nationales et stimuler le commerce intra-africain pour favoriser la croissance économique. Le dialogue a également permis de présenter des initiatives importantes, telles que le Fonds africain pour la transformation du commerce (ATTF), une initiative de 5 milliards de dollars lancée par Afreximbank, visant à débloquer des financements pour les entreprises et gouvernements africains. L’événement a réuni un large éventail de personnalités de premier plan, dont S.E. l’ambassadeur Albert Muchanga, qui a conclu la rencontre par un appel à l’action : renforcer la coordination et accélérer la transformation économique de l’Afrique.
Antsa R.