Dans un communiqué publié dans les journaux ces derniers jours, Alain Moyon nie en bloc ses relations avec Lucien Llinares. « Il n’y a plus le moindre intérêt entre Lucien Llinares et A. Moyen dans aucune des sociétés », lit-on notamment dans ce communiqué qui confirme en tout cas qu’auparavant, les deux personnalités étaient étroitement liées. Cette relation est d’ailleurs confirmée par le registre du commerce selon lequel, ils sont coactionnaires. Du coup, même si la situation a par la suite changé, la question se pose toujours quant à la part de responsabilité du groupe Assist dans l’affaire de fraude monétique qui implique AGF Export. Une affaire, rappelons-le, est actuellement en cours auprès des instances judiciaires compétentes.
Pour rappel, AGF Export est en passe de faire l’objet d’une condamnation pour utilisation de cartes de crédit frauduleuses si les faits qui lui sont reprochés par la justice se confirment. En effet, ces cartes de crédit seraient utilisées pour réaliser des opérations à l’international. Mais le problème c’est que le détenteur de la carte de crédit qui serait un Tanzanien a affirmé lui-même qu’il n’a jamais entendu parler de cette opération. L’affaire, en tout cas, est très suivie par les autorités et les instances financières du pays, dans la mesure où l’enjeu s’élève à deux millions d’euros et concerne apparemment de l’alcool et des cigarettes de contrebande. Qui plus est, une banque locale aurait été victime d’une extorsion de fonds, toujours dans cette affaire dont l’issue judiciaire est très attendue dans le milieu économique. Aux dernières nouvelles, l’on apprend que le parquet prendra une décision sur cette affaire aujourd’hui. A suivre.
R.Edmond.