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jeudi, juin 19, 2025
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Agression policière-Freenews : Le tapissage de trois heures n’a rien donné

Une journée marathon hier pour Tsirava Rabarijaona, le journaliste du quotidien Freenews, victime d’une violence policière. Dans la matinée, des Généraux de la police l’a rendu visite afin de manifester leur soutien moral tout en promettant de trouver les véreux, auteurs de l’acte immoral. La victime étant encore traumatisée par les agissements des éléments incontrôlés du corps concerné, il a préféré que tout se soit déroulé au bureau de Freenews et non chez lui. Après la visite d’usage, signe de politesse et d’un engagement prometteur de la police, Tsirava a rejoint dans l’après-midi le bureau de l’inspection générale de la police nationale (IGPN), à Anosy, pour une première audition. Sa déclaration a été entendue et aussi sa description des faits et des hommes qui l’ont agressé. Oui, il s’est souvenu de certaines tronches de ses agresseurs et il ne manque pas d’ailleurs de les démasquer, tôt ou tard. En tout cas, ce n’était pas hier puisque le tapissage n’a rien donné. Aucun policier ne correspond aux fautifs. Tsirava Rabarijaona a été également invité à observer les voitures 4×4 pick-up étalées dans la cour de la brigade criminelle. Ces véhicules ont servi aux éléments d’intervention durant la nuit du vendredi au samedi. Comme les voitures se ressemblent les unes des autres, il est tout à fait normal que notre collègue de Freenews arrivait mal à bien l’identifier. Le tapissage se poursuit ce-jour. Le PDG de Freenews, Lalatiana Rakotondrazafy a félicité le geste de la police qui, pour elle, signe une volonté à coopérer dans la recherche d’une meilleure issue pour résoudre le problème. Par ailleurs, elle a exigé certains points primordiaux dont la recherche des auteurs sans être bloqué par le corporatisme. Vient ensuite les sanctions en interne et pénales à l’encontre des concernés ainsi que la prise en charge totale des soins de santé de Tsirava. Les journalistes réunis au sein du mouvement pour la liberté d’expression, quant à eux, exigent une excuse publique de la part de la police.

D.R

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