En application de la loi relative à la coopération internationale en matière pénale, la procédure d’extradition est déclenchée à l’endroit d’un ressortissant français condamné pour des actes de nature sexuelle non consentis.
Fijais. Jean-François Varlet vient d’être rattrapé par son passé. Condamné par défaut à 4 ans d’emprisonnement par une juridiction de La Réunion, suite à une plainte déposée le 12 novembre 2015 par sa victime, il était resté introuvable. Les recherches s’étaient avérées infructueuses à l’époque. Qui plus est, le condamné n’était pas inscrit sur la liste consulaire française alors que son nom figurait dans le Fijais ou Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes.
BCN. Ce Français de 53 ans au moment des faits, a fermé sa maison d’hôtes dans l’île de Sainte-Marie et clôturé son compte bancaire, avant de disparaître des radars. Son arrestation le 22 avril dernier par le Bureau Central
National (BCN) d’Interpol à Madagascar, donne aujourd’hui raison à sa victime – un ressortissant français comme lui – qui pensait que son agresseur était toujours à Madagascar où il aurait pu continuer ses méfaits.
Région Analanjirofo. Le criminel revient toujours sur le lieu du crime, dit-on. C’est le cas de Jean-François Varlet qui a été effectivement appréhendé dans la Région Analanjirofo à laquelle est rattachée administrativement l’île de Sainte-Marie où il avait drogué à l’aide d’une boisson puis agressé sexuellement une de ses clientes.
Cette dernière était restée seule dans la maison d’hôtes après le départ d’une autre compatriote venue séjourner dans l’île avec elle.
Ecrou extraditionnel. Après 8 années de cavale, le désormais sexagénaire a été arrêté puis placé sous écrou extraditionnel à la prison de Fénérive-Est, dans l’attente de la réception de la demande formelle d’extradition qui doit intervenir dans un délai de 20 jours à compter de la date d’arrestation. L’extradition est facilitée lorsque l’individu concerné y consent implicitement. Dans le cas d’espèce, on attend de voir si l’ancien propriétaire d’une maison d’hôtes à Sainte-Marie acceptera facilement d’être extradé vers la Réunion où la Procureure de la République de Saint-Denis s’était chargée personnellement du mandat d’arrêt international lancé contre lui.
Notice rouge. En revanche, l’infraction n’ayant pas un caractère politique ni lié à la race, à la nationalité, à la religion, au sexe ou au statut, il est peu probable que Madagascar refuse d’accorder l’extradition de l’intéressé qui a fait l’objet en février 2023 d’une notice rouge. Laquelle est un message de signalement international diffusé par Interpol à la demande d’un service de police pour demander à ses homologues du monde entier, la localisation et l’arrestation d’une personne recherchée par une juridiction nationale ou un tribunal international, et ce, en vue de son extradition. C’est ce que le service du Commissaire Divisionnaire Rostand Rabialahy a fait, en procédant à la localisation et à l’arrestation de ce multirécidiviste qui a été déjà condamné pour » agression sexuelle sur mineur, harcèlement sexuel, viol sur mineur par ascendant « . C’est dire que le casier judiciaire du prédateur sexuel est loin d’être …vierge.
R.O
Un fait de société qui paraît anodin, alors qu’il symbolise le grand danger pour la jeunesse et la société du pays dans son ensemble.
Les occidentaux pavoisent sur le groupe Wagner alors que ce qu’ils font vivre à la population pauvre d’ici est pire.
Il suffit d’aller à Nosy-Be et à Sainte- Marie pour être témoin d’une mentalité dégradée et du manque de dignité de beaucoup de gens . L ‘indulgence ou passivité ou aveuglement des dits services d’ordre donnent du grain à moudre.
Que le plouc sexagénaire se fait ramasser au pays par la police internationale donne une très mauvaise image à Gasikara devenu un repaire de pauv’ types.
Conneries, Corruption, Complicité ! Le total pour le développement du tourisme .
Douglas : Le groupe Wagner est une fierté dans la lutte contre les globalistes . Vive la Russie …
Boah, faudra eliminer ce traites d’esclave sexuels.
Quand est ce que Madagascar va reagir pour établir (enfin) un vrai persecution contre eux ? Combien d’enfants vont encore passer par ce matire ?