Dans deux incidents tragiques récents, la communauté est secouée par des actes d’agression sexuelle sur des mineurs, soulevant des préoccupations croissantes sur la sécurité des enfants.
Un homme a été appréhendé à Tsaramandroso Mandrosoa pour avoir agressé sexuellement sa propre nièce, âgée de 12 ans, la semaine dernière. Alors que la jeune fille préparait le repas seule à la maison, son oncle l’a violemment agressée. Après avoir alerté sa famille, la victime a courageusement partagé son calvaire. Suite à une plainte déposée, l’homme a été recherché, arrêté et déféré avant d’être placé sous mandat de dépôt. Le médecin a confirmé les sévices subis par la jeune victime.
Un bébé de deux ans victime d’agression à Antsampanana
Pendant la nuit de Noël, un enfant de deux ans a été agressé sexuellement par un homme de 40 ans à Antsampanana, district de Brickaville. Profitant de la maladie de la mère de l’enfant, c’est la grand-mère qui s’occupait de lui. La famille a porté plainte, menant à l’arrestation du violeur, qui a été placé sous mandat de dépôt à Ambalatavoahangy.
Face à cette montée d’horreur, le président de la République, Andry Rajoelina, a annoncé des mesures sévères pour punir les « violeurs d’enfants ». Dans son discours de fin d’année, il a prévu des modifications du Code pénal pour imposer des peines de « prison à perpétuité », « bannissement » et même « castration chimique ». Ces mesures drastiques visent à éradiquer les comportements criminels et protéger les enfants contre de tels abus.
Actuellement, les personnes reconnues coupables de viols sur mineurs sont punies de travaux forcés à temps. Cependant, le président Rajoelina est déterminé à intensifier la lutte contre ces crimes odieux, soulignant la hausse alarmante des cas de violences sexuelles sur les enfants, citant le ministère de la Justice qui a enregistré 672 enfants victimes de violences sexuelles. La société attend maintenant des actions concrètes pour mettre fin à cette tragédie nationale.
Yv Sam