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dimanche, juillet 7, 2024
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Agressions sexuelles : La culture du viol et de l’inceste a fait l’objet d’une étude

Le mouvement féministe « nifin’akanga » ne désespère pas et continue de lutter contre la culture du viol et de l’inceste.

Le mouvement « nifin’akanga » a accordé des bourses de recherche à des chercheurs universitaires et des journalistes d’investigation, spécialement dédiées à l’étude de la culture du viol et de l’inceste à Madagascar. C’est lors d’un atelier de restitution sur la culture du viol et de l’inceste à Madagascar, qui s’est tenu samedi dernier à Ambodivona, que les lauréats ont pu présenter les résultats de leurs recherches. Il s’agit de Herilaza Hugues Randrianjohany avec son sujet portant sur l’« Impact des pratiques culturelles et sociales sur la persistance des cas de viol au sein de la communauté Sakalava de Boeny » . Cédric Ranjalahy, quant à lui, a traité l’ « exploration de la culture du viol lors des séances de bizutages : cas des instituts supérieurs malgaches ». Pour Riana Raymonde Randrianarisoa, elle a mis en avant le thème la « Pauvreté, pratique occulte, inceste : des filles innocentes sur le plateau du diable ». Hasina Raveloson, « Brutalités envers les femmes et pratique de l’inceste chez Radama » ; Dina Nomena Andriarimanjaka, « Culture du viol : femmes, langage et medias » ; Maharisoa Ralambosoa, « la culture du viol sur la toile à Madagascar : mécanisme et rhétorique à l’aune d’un prisme philosophico-sociologique »

Réalités

Une étude nationale a été menée par ce mouvement féministe en 2022 où elle a relevé que sur un échantillon de 460 femmes, 68% ont été victimes de violence sexuelle, dont 25% par leurs partenaires, 17,5% ont été victimes d’attouchements qui ont abouti à des actes de viol ou d’agression et 14% ont été victimes d’inceste. C’est pour favoriser une approche multidisciplinaire pour mieux comprendre et résoudre les problèmes liés à la culture du viol et de l’inceste à Madagascar que le mouvement « nifin’akanga » a accordé ces bourses de recherche aux lauréats. Ces derniers ont pu connaitre davantage les réalités et les défis liés à la culture du viol et de l’inceste durant cet atelier de restitution et d’identifier en même temps les pistes d’actions concrètes pour lutter contre ces pratiques. Cédric Ranjalahy, chercheur universitaire a mis en avant dans ses recherches que la culture du viol se perpétue à travers quatre niveaux interconnectés : individuel, interpersonnel, institutionnel et sociétal. D’après ses recherches, une grande partie des acteurs de la culture du viol ignorent ce qu’est la culture du viol et tendent à la réduire à un acte isolé.

Narindra Rakotobe

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